09/02/2000 – AMNESTY INTERNATIONAL apporte un démenti aux accusions du dénommé FARES contre notre ASSOCIATION.

Note de l’ARDHD

Le dénommé FARES poursuit une campagne pour faire croire que notre association avait falsifié un communiqué d’AMNESTY INTERNATIONAL.
Il avait même prétendu qu’une enquête était en cours.
Il mentait, comme toujours –

Vous trouverez ci-joint le communiqué d’Amnesty qu’il n’est pas nécessaire de commenter.

Cette réponse jette le discrédit sur tous les messages que ce FARES essaye de faire passer et il va perdre l’audience des rares personnes qui acceptaient encore de le lire.

De plus, en cette période de signature d’un accord de paix, il y a des négociations en cours et nous pensons tous qu’il est préférable de ne pas jeter d’huile sur le feu … afin de donner toutes ses chances à la paix. Notre Association et notre journal ont pris la sage décision de modérer nos actions / communications dans ce but.

FARES ne semble pas avoir encore compris cette impérieuse nécessité et il continue, sans se rendre compte des risques et des dangers qu’il fait courir au processus en cours, d’autant plus que c’est en général pour donner de fausses informations.

Voit-il d’un bon oeil la possibilité de la Paix ? La question est posée !

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Amnesty International, Londres, le 9 fevrier 2000

À qui de droit ! rectification

Amnesty International reste très inquiète au sujet des droits de ArefMohamed Aref, défenseur des droits humains, et continue de demander au gouvernement de Djibouti de garantir la sécurité et la liberté de cet avocat, d’abandonner les poursuites engagées contre lui pour diffamation, de lui restituer son passeport, ainsi que de ne plus luiinterdire de se rendre à l’étranger et d’exercer sa profession.

À la suite de notre récente Action urgente concernant Aref Mohamed Aref (index AI : AFR 23/10/99, 26 novembre 1999), un certain Ibrahim Ali Abdallah nous a adressé plusieurs critiques, qu’il a largement diffusées par courrier électronique. Cette personne, qui se fait également appeler « Farès le Djiboutien », se présente comme le porte-parole du Groupe pour le Rétablissement de la Vérité sur Djibouti, une organisation que nous ne connaissions pas. Cette Action urgente avait d’abord été publiée en anglais et c’est cette version qui fait foi. En général, nos documents publics sont traduits par nos sections ou par d’autres services, selon nos besoins, et peuvent être reproduits par toute personne. En ce qui concerne la traduction française que l’Association pour le Respect des Droits de l’Homme à Djibouti a faite pour son site Internet, nous ne constatons aucune différence de sens importante par rapport à l’original anglais.

Contrairement à ce qu’a affirmé Ibrahim Ali Abdallah en raison d’un malentendu, nous n’avons pas effectué d’ « enquête urgente » sur cette traduction et nous ne voyons aucune nécessité de retirer ce que nous avons dit. Nous regrettons de constater que les autorités de Djibouti, auxquelles s’adressait l’Action urgente, ne nous ont fait parvenir aucune réponse.

Nous récusons l’accusation selon laquelle notre appel était motivé par des considérations politiques. L’action d’Amnesty International est fondée sur des principes stricts d’indépendance et d’impartialité.

Notre organisation ne soutient ni ne rejette aucun gouvernement ni système politique, pas plus qu’elle ne défend ni ne rejette les convictions des victimes dont elle tente de défendre les droits.

Amnesty International s’attache exclusivement à défendre les droits fondamentaux de l’être humain dans tous les pays du monde.

Andrew Anderson,
directeur de Programme,

Équipe chargée des Actions urgentes