10/02/2000 – LDDH: COMMUNIQUE A LA SUITE DE LA LIBERATION PARTIELLE ET « FORCEE » DES DETENUS DU FRUD -NORD

Le Président : Noël ABDI Jean-Paul
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Djibouti, le 10 février 2000

COMMUNIQUE DE PRESSE N°9/LDDH/2000

Le 10 février 2000, à 15h15 et en dehors des heures légales d’ouverture du Centre Pénitencier de Gabode, 29 prisonniers politiques ont été relâchés manu militari de la Prison de Gabode.

Une centaine de policiers armés de la FNP participaient à cette opération d’évacuation forcée sur ordre  » d’en haut  » car ces prisonniers exigeaient la libération simultanée de tous les prisonniers politiques.

Dès hier, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) avait eu l’assurance verbale du parquet :  » que tous les dossiers étaient constitués et prêts ainsi que le Texte d’Amnistie, qu’il restait tout simplement la décision du Président.  »

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) considère que les autres prisonniers sont encore incarcérés uniquement pour leur appartenance tribale.

Une telle décision, n’est pas dans l’intérêt du Gouvernement, car les tentatives de division d’une part, entre le FRUD du Nord et celui du Sud et d’autre part, entre le FRUD de l’Opposition Armé et l’Opposition Djiboutienne Unifiée (ODU) sont dangereuses et en contradiction à la volonté de Paix tant sollicitée et manifestée par la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH).

La ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très inquiété et demande au Gouvernement de relâcher rapidement tous les autres prisonniers politiques sans aucune distinction d’ethnie et/ou tribu.

La ligue Djiboutienne des Droits humains (LDDH) réitère sa volonté pour une Paix Globale, juste, transparente et définitive.