10/02/2000 – RECTIFICATIF: Des informations erronnées nous ont été transmises et nous avons commis une erreur d’appréciation. Nous présentons nos excuses…

La présence d’une importante délégation djiboutienne à l’hôtel Méridien à Paris avait éveillé notre attention. En l’absence d’information officielle à ce sujet, nous avions essayé d’en savoir plus. Nous nous sommes posés beaucoup de questions sur les objectifs de cette mission djiboutienne. Nous ne pouvions pas imaginer qu’elle négociait la Paix.

Des informations nous avaient été transmises par une source qui nous a (volontairement ou pas) transmis un compte-rendu éloigné de la vérité. Il est clair, aujourd’hui, que nous avons été dirigés sur une fausse piste.

Nous apportons le démenti suivant (d’autres démentis au sujet de cet article seront peut-être nécessaires et nous les publierons) :

ALI GUELLEH, n’avait pas de responsabilités financières à l’époque et il est fort peu probable qu’il ait détourné à son profit des sommes destinées aux réfugiés djiboutiens en Éthiopie.

DI LEYTA, Son frère Aden DILEYTA n’a pas été exclu du PNUD, où il était chef de projet, pour détournement de fonds… au contraire, il a donné sa démission de l’UNICEF pour des raisons personnelles, qui n’ont rien à voir avec la politique ni surtout avec les Droits de l’Homme.

Hassan SAID, chef de la SDS a seulement effectué un passage à Paris, alors qu’il se rendait à Alger pour participer à une conférence

Bara GOÏTA , n’est pas titulaire du monopole du sel à Djibouti, mais il exerce des activités honorables dans le monde du tourisme.

Avec notre démenti, nous adressons toutes nos excuses à ces personnalités, en souhaitant qu’elles les acceptent. La semaine dernière a été particulièrement riche en informations contradictoires et il nous a été très difficile de faire le tri entre les vraies et les fausses nouvelles. Le dénouement montre que les participants à la conférence étaient animés de louables intentions … nous ne pouvions pas le savoir !

Il faut savoir reconnaître ses erreurs et nous le faisons.

Dans un contexte aussi bouleversé que celui de Djibouti, des mauvaises appréciations sont malheuresement inévitables.

Nous redoublerons de prudence à l’avenir, car nous avons eu la preuve, à cette occasion, que certaines personnes pouvaient avoir intérêt à utiliser notre crédit pour satisfaire des objectifs condamnables…