01/03/02 Questions au nouveau gouvernement en exil. par Anboul Abdalle dit Chine

Mes questions
s’adressent au nouveau gouvernemnt en exil qui a été
formé par
des Djiboutiens.

Je vous
félicite, chers Djiboutiens, pour le courage que vous
avez pris en montrant vos photos aux Djiboutiens éparpillés
dans le monde entier. Mais je me pose des questions :

Pourquoi
et comment se fait t-il que vous avez pris tant d’années
pour vous montrer aux Djiboutiens ? Je pense, en particulier,
au fameux M. Aïnache qui nous adressait toujours des lettres,
sans toutes fois se montrer … et pouf, un bon matin de 27
fevrier, vous nous faites voir votre visage et vous dites sur
notre journal que vous avez été persécuté
par M Guelleh et par sa poilice politique (les fameux SDS).

Je sais
bien qu’il faut des moyens de pressions pour faire partir le
régime mais nous ne voulons pas voir le syndrome de la
Somalie plané sur notre pays. Djibouti appartient aux
Djiboutiens et à eux seuls mais pas à une tribu
ni à un sous clan.

A Monsieur
le lieutenant Alhoumekani,
Vous faites deux déclarations en une seule fois. J’aimerais
savoir pourquoi vous faites des déclarations sur la télévision
belge, et d’autre part vous annoncez que vous appartenz à
ce nouveau gouvernement en exil. Précisez-nous votre
position, Cher Monsieur. Surotut ne jouez pas le même
jeu que celui qu’a joué un ancien opposant qui n’est
autre que M Mohamed Moussa Tour-Tour qui séjourne en
Belgique chez sa soeur. Tout le monde sait bien qu’il est le
beau-frère de l’ex commandant Ali Abdillahi Iftin (qui
est le mari de sa soeur) et qui a commandé de la Garde
présidentielle de Gouled Aptidon et qui est un refugié
à la gomme).

Messieur
les membres de ce Gouvernement, ne faites pas l’erreur que fait
l’opposant malgache face a la République malgache. Je
precise : il ne faut pas être des opposants qui à
la première occasion sautent sur le fameux hochet que
vous tendra le dictateur Guelleh. En voyanT vos photos, la SDS
fera des pressions sur vos proches, sur votre famille restée
à Ddjibouti et aussi sur les membres de votre tribu.

Cela arrivera
comme suit :
Le Président du GED est d’origine d’Ali-Sabieh. Alors
on lui enverra monsieur Abdalla Chirwa Djibril pour se plaindre
à ses proches.
Si
un membre est Dadabourci, on enverra Hachi Abdillahi Orah pour
intervenir et/ou menacer ses proches..
Si un membre est Issak, on enverra Ahmed Hassan Liban dit Gohad
et Ali Abdi Farah.

Pour conclure,
je vous souhaite une bonne Aïd el Adha et j’attend vos
réponses avec impatience.

[Je confirmerai
ce message en envoyant une lettre ouverte à chacun des
membreles en utilisant son adresse email.)


Anboul Abdalle dit Chine
Ottawa, Canada.

Note
de l’ARDHD :
Nous publions vos questions, mais je dois vous dire que nous
trouvons le texte assez injuste. Pourquoi tirez-vous à
bout portant sur ceux qui ont travaillé pour porter une
initiative et qui ont le courage de se montrer à visage
découvert en vous proposant de participer à une
intiative intéressante et inédite ?

De
plus vous affirmez quelques points qui n’ont pas été
vérifiés :

Par
exemple, M. Aïnache, contrairement à ce que vous
dites (et en ce qui nous concerne) a toujours publié
sa photo et son nom, lorqu’il nous demandait une publication
sur le site et ce, depuis longtemps. Je me souviens même
qu’il avait été très vexé que nous
ne mettions pas son nom en bas de son premier article, à
la seule raison qu’il ne l’avait pas demandé expréssement.

Pourquoi vouloir méler du tribalisme dans cette action
?

Ne seriez-vous pas en train de nous tromper de cible et de tirer
sur ceux qui pourraient essayer de déboulonner Guelleh
? Ne risquez-vous pas de contribuer à la pérénnité
de Guelleh en réagissant de la sorte ?

Est-il
plus confortable pour l’opposition djiboutienne de subir le
régime de Guelleh plutôt qu’un autre régime
qui serait dirigé par d’autres (que vous) et moins exposé
aux critiques facile ?

Pardon
de réagir ainsi. Mais nous ne disposons encore que peu
d’information sur cette intiative et il nous semble suicidaire,
dans l’état actuel des choses, de vouloir la tuer dans
l’oeuf, alors que nous en ignorons encore les fondements et
les objectifs. Elle pourrait être porteuse d’espoirs.
En tout cas l’initiative semble avoir été bien
préparée et nous félicitons les auteurs.
Une telle attitude ne pourrait trouver une justifiction que
dans un sentiment de jalousie ou de rancoeur, ce qui ne serait
pas très responsable au fond et qui n’est certainement
pas votre cas.

Pourrais-je
me permettre de vous suggérer d’écouter d’abord
et de juger/critiquer ensuite, ce qui serait devenu alors tout
à fait légitime.

Cordialement