05/03/02 Le Podium de l’apartheid présenté par Guelleh. (Lecteur)

La ségrégation
sur le marché du travail à Djibouti.

Le régime
népotisme présidé par le dictateur IOG,
a attribué à chaque citoyen à code qui
correspond son appartenance ethnique ou sous-clan. Certains
codes correspondent au mieux sur le marché du travail
un emploie dans l’éducation nationale. N’ont pas le droit
d’occuper à un autre poste dans l’administration et surtout
pas à la haute administration ni les corps diplomatique.

Nous pouvons
détailler les groupes dans l’ordre de privilège
:

Médaille
d’or :
Premier groupe que l’on peut qualifier « code
01 ». C’est celui des Mamassan. Le sous-clan du dictateur
IOG. Ce sous-clan occupe la haute administration du pays, compte
les cadres supérieurs de l’armée nationale et
de la police. Dans ces conditions on ne peut plus parler l’armée
nationale mais simplement de la milice de Mamassan.

Médaille
d’Argent :
Deuxième groupe « code 02 ».
Il est composé d’une part des Afars fidèles au
pouvoir et d’autres part d’un certain nombre d’Issas serviteurs
du pouvoir familial. Ce groupe occupe une place honorable sans
participer à l’orientation politique ni proposer un changement
politique qui serait nécessaire à la survie du
pays. Le pouvoir de Mamassan ne leur donne aucun droit de prendre
aucune décision sans leur accord de principe.

Médaille
de bronze :
Troisième groupe « code 03 »
est un petit groupe Issaq lié par aux Mamassans par des
alliances des Mariages. La plupart des cadres Mamassan sont
mariés à des femmes appartenant à ce dernier
groupe ethnique. Les Mamassans sont tombés sous le charme,
la beauté et l’ouverture d’esprit des femmes Issaqs par
rapport à celles des femmes Mamassans !

Les autres
communautés nationales peuvent trouver un emploi dans
l’enseignement ou sont condamnées au chômage. Ce
qui est nouveau, c’est cette politique de ségrégation
établie par IOG : une grande partie de la communauté
Issa est exclue du système. Cette classification ethnique
est une honte pour l’ensemble de la communauté nationale
(et internationale).

Nous appelons
l’ensemble de la communauté nationale à s’opposer
à la volonté du dictateur qui représente
des idées archaïques et dangereuses.

Nous demandons
la France ne plus soutenir cette politique d’apartheid avant
que ce ne soit pas trop tard comme au Rwanda, Congo,.

Ancien
fonctionnaire.