12/03/02 Le RPP (rien pour le peuple), un parti qui n’a plus que son nom. (La plume de Chiné)

Comme nous
le savons tous, l’anniversaire d’un parti politique doit se
célébrer le jour de sa création. Mais à
Djibouti, vu la misère sociale qui galope dans les rues,
vu la dégradation des services publiques basiques (santé
et éducation) et les lenteurs de salaires qui n’en finissent
plus d’arriver, le Parti sclérosé de notre ami
Guelleh n’a pas fêté son anniversaire, comme il
avait l’habitude de le faire !

C’est donc
un 4 mars noir pour tous les militants de ce Parti qui ont du
adhérer de force, mais qui ne se sont jamais sentis comme
des vrais militants associés à la vie politique
de notre pays.

Rappelons,
pour ceux qui n’ont pas connu les années folles du Parti
(Aden Robleh le savait aussi) que ce Parti a été
créé de toutes pièces par l’ancien dictateur
pour surveiller de plus près la population et surtout
les intellectuels qui rentraient au pays après avoir
fini leur scolarisation dans les Universités françaises.

Un plagiat
que Gouled avait su utiliser avec beaucoup d’attention. Notre
ami Guelleh a hérité de ce Parti adossé
sur le tribalisme où les opinions des militants
bidons ne sont jamais prises en compte.

L’ancien
ministre de la justice M Moumin Bahdon Farah avait tardivement
appris que le Secrétaire général adjoint,
un certain Guelleh voulait prendre le leadership et transformer
le Parti en une machine à diviser les gens. La doctrine
qu’utilise le RPP est le tribalisme (la drogue des djiboutiens).

Le PRD et
le PND sont devenus, à ses yeux, les bêtes noires,
que le régime devait
éliminer de la course en affirmant que l’application
des programmes de ces deux partis auraient mis le pays à
genoux. A cela, il convient d’ajouter le racket officiel et
le système de bakchich politicard qu’impose le RPP à
la population de notre pays.

Le journal
Le Progrès s’est mis en tête de s’imposer face
au renouveau de DAF.. chose qui est censée égarer
les lecteurs.

Cher Guelleh,
cesse de mentir et dit clairement au peuple que tu n’a plus
rien a lui donner et sauves-toi vite ! En effet, il vaut mieux
que tu démissionnes immédiatement plutôt
que de subir bientôt un sort semblable à celui
qui a été réservé au Maréchal
Mobutu Sesé Seko. Les 175 membres du Comité central
dorment aujourd’hui parce qu’ils ont tous peur des conséquences
de la terrible répression que tu poursuis et aussi de
recevoir l’invitation à séjourner dans la sinistre
prison de Gabode par laquelle sont passés la majorité
des politiciens.

Cher Guelleh,
ta mascarade a assez duré et le Peuple ne veut plus d’un
homme qui est sans cesse jaloux de son périmètre
de pouvoir.

Cher aîné,
,je ne vois pas d’autre alternative pour toi que la démission.
Tu ne peux plus faire autrement aujourd’hui que de rendre des
comptes au Peuple de la République de Djibouti. Alors
de grâce, réfléchis avant qu’il ne soit
trop tard, et ne sois pas imbu du pouvoir que tu as honteusement
volé aux Djiboutiens un certain 9 avril 1999.


chiné dit assbaro.