17/03/02 Radio-trottoir : un grand froid entre Paris et Djibouti ! ISMAEL OMAR GUELLEH SERAIT PLUS SENSIBLE AU PARFUM DU DOLLAR QU’A CELUI DE l’EURO.

Selon des informations
obtenues de sources généralement bien informées,
les rapports entre Paris et Son Excellence de Djibouti ne seraient
plus au beau fixe, si tenté que l’on puisse avoir jamais cru
que le chef de l’État français et son Premier Ministre
ait pu apprécier, ne serait-ce qu’un instant, la dictature
de l’abject pratiquée par Ismaël Omar alors qu’ils n’ont
jamais cessé affrimer que tout doit être mis en oeuvre
pour favoriser l’instauration d’États de droit au sein des
pays qui composent la Francophonie.

La Francophonie,
cette belle Institution que chacun ressort chaque année à
pareille époque pour recevoir un coup de lustrage afin éviter
qu’elle ne rouille dans ce qui fait l’un de ses fondements, le respect
de l’humain..

A l’évidence
et pour la diplomatie française, la réélection
extrêmement contestable du Président zimbabwéen
Robert Mugabe qui vient de promulguer de surcroît une loi sur
l’information et qui s’en prend à la liberté de la presse
indépendante et étrangère, aurait bien plus d’importance
que la dictature, l’absence totale de liberté à Djibouti
et 12 militaires emprisonnés depuis décembre 2000 dans
la sinistre prison de Gabode et qui, face à l’indifférence
du grand frère qui ferme les yeux, n’ont eu d’autre alternative
que d’entamer une grève de la faim.

Que Son Excellence,
qui a falsifié en toute impunité les élections
présidentielles d’avril 1999 et qui s’est assis sur la Constitution
ainsi que sur toutes les lois, se rassure ; nul ne va lui demander
de promulguer une loi qui s’en prendrait à la presse indépendante
et étrangère à Djibouti !.

Pour qu’Ismaël
Omar promulgue une telle Loi ou nous ponde un décret interdisant
la liberté de la presse encore faudrait-il que " l’objet"
de l’interdit ait une existence dans le pays, ce qui est loin d’en
être le cas. A l’exception de quelques journaux de l’opposition,
placés sous un contrôle qui ne dit pas son nom, il n’y
a pas de presse libre à Djibouti. Le pouvoir fait d’ailleurs
régulièrement saisir les numéros des titres étrangers,
lorsqu’un article le dérange. Il a bien tort, car alors tout
le monde cherche une copie du fameux numéro, ne serait-ce que
pour savoir pourquoi il a été interdit ….

Comme l’ont dit
communément, en ce qui concerne Son Excellence en matière
de dictature Ismaël Omar Guelleh…. "à trop tirer
sur la corde … elle risquerait de se casser".
La mainmise politico-financière qu’exerce une certaine intelligentsia
parisienne sur l’ancien territoire français, qu’elle soutient
financièrement à coup de milliards déduits des
impôts des Français ……sans savoir ce qui en est fait,
irriterait bon nombre des partenaires embarqués dans le bateau
de l’Europe et qui, de plus, voient d’un très mauvais oeil
le maintien d’un régime dictatorial à Djibouti et toutes
les atteintes graves aux droits de l’homme qui ne cessent d’être
dénoncées depuis des années.

On murmure même
que les militaires allemands seraient prêts à "plier
bagages" et à rentrer dans leurs foyers.

" Vini
.. vidi … pas vici mais vidi Kolossalllllllllle bordellem ! "

doivent-ils penser …
Son Excellence, expert en dictature, regretterait ce possible départ.
Il ferait tout pour l’éviter car sinon "la pompe à
fric" pourrait connaître quelques ratés.

Il aurait du mal
de se défaire de la "force des mauvaises habitudes"
dans laquelle il se complait, a fortiori avec les bailleurs de fonds
pourtant si généreux et si peu regardants jusqu’à
présent.

Tentez l’expérience
de solliciter votre banquier pour un "prêt à fonds
perdus" ne serait-ce que pour un montant de quelques milliers
d’euros, vous verrez ce qu’il vous répondra !. Il faut être
Son Excellence, docteur es dictature, pour prétendre et obtenir
souvent de telles faveurs.

Tout cela aurait
irrité Son Excellence, agrégé en dictature ;
chacun sait que lorsque Ismaël Omar est irrité, il s’en
prend à son entourage ; il n’y aurait que sa "diseuse
de bonne aventure" qui pourrait le calmer en le rassurant ou
en lui indiquant des pistes (dont la plupart mènent à
Gabode).

Peut-être
une relation freudienne avec la dite-dame ? Ne sait-on jamais ; avec
Guelleh, rien ne peut plus nous surprendre !.

On dit même
que le seuil d’intolérence étant atteint contre lui.
Ismaêl Omar pourrait faire appel au billet vert à l’odeur
caractéristique : celui du Dollar qui sent mauvais compte-tenu
de ses origines : drogue, commerce d’armes, racket, trafic en tous
genres ! C’est son ami Sadam Hussein qui risquerait de ne pas être
content ; encore un ami de perdu me direz-vous !

Remarquez que
Son Excellence, roi de la dictature, n’est plus à cela près.

A force d’envoyer
ses supposés amis et ses "collabos" en séjour
à Gabode pour vérifier si la soupe est bonne, tester
la literie ou compter les blattes, il s’est constitué autour
de lui des réseaux d’inimitiés profondes, qui lui font
peut-être ce sourire un tant soit peu crispé mais qui
attendent patiemment la moindre faiblesse : le moment où il
mettra un genou par terre. Alors là, ils se transformeront
en lions !

Tel qu’on le connaît,
Son Excellence, Président de la dictature, a du penser à
cette éventualité, particulièrement au cours
de ces dernières semaines. En homme prévoyant, il s’est
vraisemblablement préparé un point de repli dans un
pays d’accueil.
Mais
il sait qu’il ne pourra plus utiliser les nombreuses propriétés
qu’il a acquises en France avec l’argent qui aurait du revenir aux
Djiboutiens.