18/03/02 Communiqué de mise au point du FRUD-ARME

FRONT POUR
LA RESTAURATION
DE
l’UNITE ET DE LA DEMOCRATIE
– FRUD – Armé –

Djibouti, le 17
mars 2002

COMMUNIQUE
DE MISE AU POINT

Dans un communiqué
de presse l’fait à Bruxelles le 8 mars 2002′ l’ancien représentant
du FRUD en Europe, M. MOHAMED KADAMI, se disant l’Président
du comité provisoire du FRUD’ prétend remettre en cause
la légalité organisationnelle qui a présidé
à la signature de l’Accord de Paix du 12 mai 2002 : ce qui
appelle de notre part les remarques suivantes :

1) M. MOHEMED
KADAMI avance que le Président DINI a signé l’Accord
de Paix sans consulter le Conseil Central ; ce qui est une contrevérité
puisque, dans se réunion extraordinaire tenue le 22 mai 2001
à Garbanaba. Ce même Conseil Central a unanimement approuvé
le contenu de l’Accord du 12 mai 2001, tout comme il avait approuvé
celui du 7 février 2000 lors de son congrès extraordinaire
d’Awas des 5 et 6 avril 2000 au cours duquel le Président DINI
avait d’ailleurs été officiellement mandaté pour
finaliser les négociations débutées à
Paris. Enfin, les Assises Nationales tenues à Garbanaba du
18 au 21 novembre 2000 ont confirmé ce mandat de finalisation.

2) La réunion
extraordinaire du Conseil Central du 22 mai 2001, qui a approuvé
le contenu de cet accord, a en même temps décidé
la dissolution de l’organisation militaire, la démobilisation
et le désarmement ; ce qui fut intégralement accompli
comme l’atteste le l’bûcher de la Paix’ du 7 juin 2001 au cours
duquel ont été brûlées toutes les armes
déposées par nos combattants. Il ne reste donc pas de
rebelles en armes, ni au Nord ni au Sud de la République de
Djibouti.

3) Etant une organisation
où tout débat constructif est le bienvenu, le FRUD-armé
reconnaît à M. MOHAMED KADAMI le droit d’être en
désaccord avec les acquis de cet Accord. Toutefois, seul le
décalage dû à l’éloignement spatial l’autorise
à en ignorer la véritable légitimité.
C’est parce qu’il est loin des retards de salaires, de l’appauvrissement
généralisé et du gâchis causés par
la guerre, qu’il peut encore se permettre de prôner la poursuite
des combats fratricides : le Peuple djiboutien est fatigué
de cette guerre et n’aspire aujourd’hui qu’à une Paix juste
et durable pour se consacrer, avec des dirigeants responsables, au
Développement du pays.

4) Quant à
des l’Assises Nationales’ d’une organisation armée, d’ailleurs
inexistante, qui ne seraient tenues les l’5 et 6 mars 2002 dans le
district de Tadjourah’, il est regrettable que notre ancien Représentant
en Europe verse aussi maladroitement dans une désinformation
qui ne peut que nuire à l’avenir de sa crédibilité
: une réunion dont il serait tenu informé à 6.000
km aurait certainement eu quelque écho à Djibouti-ville
situé, à 60 km de son prétendu lieu de déroulement
et encore plus dans la région de Tadjourah.

‘Il est plus difficile
de faire la guerre que la paix’ disait Clemenceau. Notre Organisation
a résolument opté pour la voix difficile de la Paix,
convaincue que les conditions politiques et institutionnelles (acquis
majeur de l’Accord de Paix du 12 mai) sont aujourd’hui réunies
pour que le changement que le Peuple djiboutien appelle de ses vœux
et attend avec impatience devienne réalité. C’est, avec
l’application de toutes les dispositions contenues dans cet accord,
son fonctionnement actuel en tant que parti politique et sa transformation
prochaine en FRUD-National, l’œuvre de longue haleine qui attend
notre Organisation, confortée en cela par le soutien populaire
qui lui est déjà témoigné.

C’est à
tout ce travail de Reconstruction du Pays et d’amélioration
des conditions de vie des djiboutiennes et des djiboutiens que le
FRUD-armé invite son ancien Représentant en Europe à
s’associer, à la place légitime que lui accorde le respect
dû à son engagement et à ses sacrifices : la Réalité
se situe sur le seul terrain du concret, pas sur Internet !


Le secrétaire à la Communication du FRUD-armé
Porte-parole
ALI MAHAMADE