04/04/04 APPEL DU GED POUR LA LIBERATION DES 60 LYCEENS BRUTALISES ET EMPRISONNES A GABODE.

Note
de l’ARDHD : notre organisation s’associe pleinement à
l’appel du GED qu’elle soutient avec toutes ses forces.
Selon nos informations, ces jeunes lycéens soutenus
par leurs parents manifestaient pour le maintien du Bac
français, seul capable de leur ouvrir l’accès
aux études supérieures dans les pays européens.

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COMMUNIQUE
DE GED :
le mercredi 3 avril 2002

Le
GED condamne clairement et sans réserve la brutalité
policière et l’emprisonnement de plus d’une soixantaine
(60) d’adolescents inquiets pour leur avenir et exige
leur libération immédiate.

Le
mouvement de protestation des élèves du
Lycée de BALBALA soutenu par leurs parents, dure
depuis plus de trois jours. Leurs inquiétudes
portent sur la dévalorisation de leurs diplômes
et surtout du manque d’explication sur la décision
unilatérale (comme d’habitude) du gouvernement
de créer un baccalauréat exclusivement
Djiboutien.

Jusqu’à
présent, la réponse ou l’explication du
pouvoir, fasse à l’inquiétude des élèves
et de leurs parents, se limite à des arrestations
brutales de jeunes et à leur emprisonnement.

Le
GED demande de respecter la liberté de manifestation
et d’expression des lycéens et des travailleurs
publics, de plus en plus inquiets de leur avenir.

Nous
déplorons depuis longtemps l’absence de dialogue
dû à l’élimination des corps intermédiaires
entre le pouvoir et la société civile.
Compte tenu de la réaction du pouvoir vis à
vis des adolescents, notre inquiétude est grande
à l’approche du 1er mai fête du travail.
Si pour une fois les travailleurs, comme ils souhaitent,
(ce qui est leur droit le plus élémentaire),
marquent cette journée de leur mécontentement
en manifestant devant le palais présidentiel.

Le
GED exige la libération de lycéens emprisonnés,
une réponse claire et appropriée à
la mesure de leur angoisse et à l’assurance de
reprise des cours, sans sanctions contre les élèves
ni leurs parents.