09/04/02 Selon un lecteur généralement bien informé, Guelleh aurait échappé à un attentat à Dikill

Lors de
sa dernière tournée-mascarade de prince repu,
auprès des populations miséreuses du District
de Dihkil, IOG aurait, selon des sources informées,
échappé de justesse à une tentative d’assassinat.

En effet,
un jeune Dihkillois, furieux des traitements infligés
à son frère en prison par des sbires du Chef
d’Etat auto-proclamé de Djibouti, aurait pris
la décision de liquider physiquement ce dernier. Il
s’agirait du frère d’un des grévistes
de la faim de Gabode, anciens co-détenus du général
Yacin Yabeh, courant mars dernier et toujours incarcéré
sans jugement.

Il aurait
choisi le moment des festivités organisées par
le Commissaire de la République pour accueillir son
chef, pour commettre son forfait. Arrivé tôt
sur les lieux, il s’installe au premier des sièges
prévus à cet effet, son fusil d’assaut
AKM-47 caché sous son châle, pour être
à une distance convenable de sa cible. C’est par
le plus simple hasard qu’un des policiers l’invitant
à se lever pour céder sa chaise à un
notable de la région touche le canon de l’arme
et comprend les intentions du jeune homme. Aussitôt
neutralisé par les innombrables agents qui pullulaient
sur les lieux, il est aussitôt conduit pour interrogatoire,
dans une des multiples prisons d’IOG pour enquête.

Les dernières
nouvelles qui nous parviennent font état que l’auteur
de cette tentative d’assassinat contre le dictateur djiboutien
aurait été relâché au bout d’une
semaine d’enquête serrée et déclaré
« dément » irresponsable de ses actes.
Ce dont doutent beaucoup de Djiboutiens

IOG qui
n’a jamais brillé par « son courage »
aurait eu une des plus grande peur de sa vie d’autocrate
honni de son peuple aurait quitté Dihkil ventre à
terre. Non sans réprimander sévèrement
les responsables de ses services secrets et sa police politique
chargés de sa sécurité rapprochée.
Une enquête serait déclenchée pour rechercher
d’éventuels complices de l’auteur au sein
de ces services.