20/04/02 Le Maire de Djibouti et Abdillahi « nouveau » ont été relâchés par la Police belge vendredi soir vers 21 h 30.

On nous signale
que le Maire de Djibouti et son accompagnateur sont sortis libres
du Commissariat de Police vers 21 h 30, après un interrogatoire
serré de trois heures
environ. Soulagé, d’après les témoins, Le Maire
aurait pu embarquer dans le dernier Thalys à destination de
Paris.

Il devait reprendre
l’avion à Paris, ce matin, pour rejoindre Djibouti. Selon des
sources bien informées, les deux hommes auraient fait des déclarations
parfois contradictoires et ils auraient jusitifié leur présence
par une réunion à Namur sur les villes des états
"en voie de développement. Ils auraient signé un
procès-verbal dans lequel ils pourraient avoir confirmé
que la responsabilité de tout accident regrettable survenant
à l’un des membres du GED pourrait être recherchée
dans l’entourage de Guelleh et/ou des personnalités dépêchées
sur place pour exécuter les ordres présidentiels et
criminels. Nous n’avons pas été en mesure de vérifier
ce dernier point.

Le troisième
personnage de cette équipée rocambolesque, M Ali, avait
déjà quitté, selon eux, la ville de Bruxelles,
ce que la Police n’avait pas pu vérifier vendredi soir.

Les deux hommes
ne se seraient pas exprimés non plus sur leurs familles réfugiées
en Europe. Nous espérons que les autorités djiboutiennes
se refuseront, contrairement à ce qui s’est déjà
pratiqué, à demander des comptes aux familles des membres
du GED restées à Djibouti. Et nous savons de quelle
façon la Police de Guelleh demande des comptes ….

La question que
nous nous posons après cet épisode est de savoir si
la population djiboutienne, enfin rassurée sur le sort de son
Maire, peu populaire, se mobilisera en masse pour lui assurer (volontairement
ou contrainte) une haie d’honneur à son arrivée à
l’aéroport. Mais il ne doit pas trop y rêver … ! D’autant
plus que Guelleh a peut-être des questions à lui poser
et qu’il pourrait lui reprocher les maladresses qu’il a commises au
cours de son épopée avortée plus certaines déclarations
faites devant la Police belge.