20/04/02 L’Ordre des Brosses à Reluire admet un nouvel impétrant sélectionné pour son sens élevé de la flagornerie … Zakitaha, qui signe dans La Nation.

ARDHD
: nous lançons un appel aux lecteurs pour qu’ils nous envoient
le nom complet de ce journaliste qui signe sous le nom de ZAKITAHA,
car nous préférons l’inscrire sous son nom que sous
celui d’un pseudonyme …

Cette semaine
le comité de cooptation de l’Ordre des Brosses à Reluire
a approuvé à l’unanimité des membres la candidature
du journaliste qui a signé dans La Nation un article intitulé
« Vers un apprentissage serein de la Démocratie ».

C’est un chef
d’oeuvre !

Pour sa magnifique
envolée, pour le paysage idyllique qu’il dépeint en
parlant des dernières élections présidentielles,
pour son don incomparable dans l’inversion de la réalité,
le comité a décidé de l’élever au grade
de « Baratineur patenté ».

Le Comité
a particulièrement apprécié la façon dont
il décrit la liberté des électeurs et l’égalité
de traitement des candidats. Un vrai conte de fées. Nous sommes
certains que M Moussa Idriss a apprécié, en connaisseur,
tout l’humour distillé par ce cireur de pompes, sans foi ni
loi …

Pour ce remarquable
morceau de bravoure, il mérite de devenir célèbre
et nous ajouterons son nom à la liste des meilleurs chantres
du régime, pour que la communauté internationale puisse
mieux le connaître. Nous sommes certains que Guelleh lui fera
remettre la petite somme qu’il mérite pour ce travail d’orfèvre.

Journaliste
« vendu »,
ZAKITAHA,
nous t’élevons à la dignité de

BARATINEUR PATENTE
Désormais tu pourras porter cette décoration
qui ne te quittera plus jamais.

Nous
reproduisons le texte intégral de l’article qui a valu cette
reconnaissance prestigieuse de la part de notre association.

Vers
un apprentissage serein de la démocratie (Extrait de La Nation)
Par
définition, la démocratie est le système politique
dans lequel la masse populaire détient le pouvoir. Autrement
dit, à chaque élection, c’est le peuple qui est sollicité
pour choisir ses gouvernements . Et, vendredi 12 avril, c’était
le tour des djiboutiens de manifester leur choix afin d’élire
les présidents des annexes R.P.P dans Djibouti-ville et ses
alentours. Au total, 19 centres de vote ont permis à nos concitoyens
de s’exprimer librement. Et, c’était très inédit.

Des campagnes
à « l’américaine »

Comme à
l’accoutumée, chaque campagne électorale permet ou oblige
à ses futurs élus d’étudier le terrain a conquérir.
Ainsi le président et son concurrent n’ont pas échappé
à cette règle ordinaire. Chacun de leur côté,
ils ont employé les moyens les plus démocratiques afin
d’accéder au poste tant convoité de Président
de l’annexe de son choix.

En effet, les
techniques d’approche pour sensibiliser les électeurs étaient
différentes selon les candidats. Pour certains, des affichages
ont été mis en valeur devant chaque annexe, sans oublier
de distribuer parfois, des fascicules, qui rassemblaient les idées
importantes du candidat. Pour d’autre, des comités de soutien
ont été rapidement crées afin d’attirer le maximum
d’électeurs de la cité.

Pendant au
moins deux mois, les djiboutiens ont été largement mobilisés
pour choisir les futurs Présidents des annexes respectives.

Des électeurs
mûrs pour un programme attractif

Avant d’exprimer
sa voix, chaque votant a bien choisi son camp, en se basant sur des
critères précis et clairs. L’électeur d’aujourd’hui,
a négligé l’appartenance tribal et clanique au profit
des valeurs véhiculées par le candidat. Pour cela, des
programmes ont été proposés de manière
significative dans des livrets. Et, parmi les nouvelles idées,
on peut retenir les principales qui sont :

– diminuer
les chômage des jeunes,

sécuriser le quartier,

redynamiser le parti en intégrant des cadres jeunes au sein
du bureau exécutif, etc…

Cependant,
c’est le vendredi dernier à 7 h piles que les votants se sont
pressés aux urnes. Et, malgré la longueur des files
d’attente, qui était loin d’être négligeable,
ils ont clairement prouvé leur maturité politique dans
une corne d’Afrique instable. En gardant le sourire, chacun s’est
acquitté de son devoir de citoyen en votant dans la plus grande
transparence.

Finalement,
c’est à 18 h 00 mn que la vote a pris fin dans chaque annexe.
Ensuite, c’était le tour du dépouillement de bulletins
de vote.

Un bilan positif

Théoriquement,
Djibouti-ville et ses environs totalisaient un chiffre proche de 12000
électeurs. Nombreux sont ceux qui ont voulu prêter leur
voix avec 8152 votants.

C’est seulement
152 bulletins qui ont choisi l’option « abstention » comme
moyen de vote.

Ces chiffres
sont très éloquents, car ils montrent encore une fois
l’intérêt particulier que portent les djiboutiens à
l’élection des annexes.

Personne ne
doute que nos concitoyens seront prêts à affronter les
futurs élections législatives de Décembre 2002.
En tout cas, l’avenir nous le dira !

ZAKI TAHA