17/05/02 Il est inutile de tirer sur le journaliste parce que son analyse ne sert pas vos petits intérêts. Ayez la maturité nécessaire pour vous faire votre propre opinion au travers des différentes informations qui vous sont proposées. (Mohamed Qayad)


Ce n’est pas assez qu’un journaliste ait des connaissances,
il faut encore qu’il soit équitable (…), qu’il
ne déguise rien, qu’il n’altère rien.”
Denis Diderot


On a beau faire croître l’effort, (…) il n’en
résulte jamais qu’une évidence qui est
l’impossibilité de séparer l’observateur
de la chose observée.”
Paul Valéry

Permettez-moi
de dire que j’ai beaucoup apprécié leur
stratégie de rupture qui me fait penser a cette actualité
politique (probable condamnation de Milosevic contestant l’illégitimité
de ce tribunal pénal international décidé
par une minorité de dirigeants occidentaux) qui consiste
a discréditer le journal de “M. Schaal” y
compris par tous les moyens illégaux (mensonges, calomnies,
cynisme, ruse, duplicité, etc).

Au moins
si les détracteurs du bulletin "ARDHD" s’accordaient
entre eux sur l’essentiel. J’en doute fort !! Il
est très révélateur de constater qu’ils
prennent tous point de départ le fameux “Schaal
sans scrupule (d‘après eux)“, comme un chef
de secte habile dans l’art de tromper et de manipuler
les esprits djiboutiens.

Méprise
? Réalité ? Règlement de comptes ? ce
portrait-là, en tout cas, est très mauvais,
ni sage ni citoyen ; il n’est pas raisonnable de penser
que ce portrait soit fidèle a celui qui avait suscité
tant d’admiration et de respect au consortium des tartuffes
.

La
vérité semble être ailleurs.

Je m’aperçois
que leurs critiques de l’ARDHD ne sont que beaux discours
destinés à permettre à une oligarchie
(IOG et ses sbires) de s’enrichir par le crime et la
violence.

Encore
que le passéisme génial de leurs critiques soit
a tiroir, comme leurs calomnies. Puisque ce XX siècle
dont il ne peut s’évader est, selon eux, le maigre
résidu dégénéré d’un
souvenir, la trace salie d’un plus lointain passé.
Qui a vrai dire, n’existe que dans leur imagination ou
plutôt dans ce monde suprasensible que ces tartuffes
doivent regagner.

Telle
est la perspective où il faut situer leur prétendu
conservatisme, qui signifie l’approbation de l’injustice
vérifiable à Djibouti et la connivence à
l’égard de qui emploie la contrainte sous prétexte
d’imposer ce qu’il croit juste.

Tel est
leur art par excellence, tout d’ironie et de fausse naïveté,
qui amène progressivement l’interrogé(e)
à se contredire lui-même malgré lui et
à prendre ainsi conscience de l’insuffisance et
de l’incohérence des convictions sur lesquelles
il /elle vivait jusqu’alors.

Certes,le
journaliste est un homme parmi les hommes, il ne peut-être
un témoin neutre. Il est subjectif par le choix de
ses sujets, par son analyse et par son style.

En raison
de l’objectivité, le fait est sacré, il
faut donc le montrer, le dire et l’exprimer. Le journaliste
n’a pas le droit de se taire, ni d’être réduit
au silence.

Sa mission
se résume en 3 mots: savoir, vérité,
liberté.

Le journaliste
opère par observation, analyse, vérification
et classement. Il informe avant de donner son opinion.

En raison
de la liberté., la pluralité des opinions doit
être garantie. Que les avis s’opposent est un bien,
le débat étant la condition de la liberté.
d’expression.

A ceux
qui craignent de voir la subjectivité déformer
la vérité ( dans le journal de l’ARDHD) ,je
répondrai que chaque lecteur a, lui aussi, sa subjectivité
et un sens critique, capables de contrebalancer ceux du journaliste.

Mohamed
Qayad