13/06/02 Portrait d’un hypothétique général français, qui aimerait bien devenir Ambassadeur à Djibouti le 1er juillet prochain.

Ce Général
ne serait pas un militaire comme les autres…

Si
l’information qui nous a été transmise par un
haut responsable des Services de Documentation et de Sécurité
djiboutiens est vérifiée, elle pourrait nous
apporter un nouvel éclairage sur des zones d’ombre
dans certaines « Affaires » politico-judiciaires,
franco-djiboutiennes.

Ce Général
de Brigade ( « quart de place » et du cadre de
réserve), qui aurait pris ses quartier d’hiver, probablement
dans la région d’Auxerre, serait un interlocuteur
bien connu du FRUD et de certains milieux djiboutiens. Il
aurait fait état, à qui veut bien l’entendre,
de sa prochaine nomination comme Ambassadeur de France à
Djibouti pour compter du 1er juillet 2002.

Son nom
pourrait avoir été prononcé dans diverses
« affaires » mais nous ne le dévoilerons
pas ?

Notre
informateur, qui paraît bien documenté sur la
question, nous dit qu’il aurait effectué un premier
séjour à Djibouti comme Lieutenant affecté
au Groupement des Commandos des Frontières de 1974
à 1976 et comme Officier de renseignements.

Si cela
était confirmé, il aurait eu alors sous ses
ordres l’Adjudant FATHI, le Sergent ZAKARIA et le Caporal
Chef Youssouf KAYAD qu’il aurait pu soutenir lors du choix
du chef du GCF.

Un nouveau
séjour possible à Djibouti de 1992 à
1994 : cette fois, comme Colonel, commandant les Forces terrestres
COMTER des FFDJ. Il aurait pu mettre à profit la période
de négociations de Paix durant le « cessez le
feu », pour faire répertorier, avec un Commandant
Officier de Renseignements lui aussi bien connu des Afars,
les coordonnées de tous les points de résistance,
tenus par le FRUD.

Qu’aurait-il
pu faire ensuite de cet inventaire stratégique ?

Le donner
à Guelleh ? Eh bien OUI, l’homme l’aurait transmise
au Commandement militaire djiboutien avec copie à Ismaël
Omar Guelleh.

Si cela
s’avérait exact, nous pourrions avoir la confirmation
des déclarations de certains officiers djiboutiens
à qui le commandement militaire avait fourni une liste
des coordonnées de points censés être
tenus par le FRUD.

Certains
de ces officiers auraient été fort surpris car
les informations n’auraient pas pu provenir des services de
l’AND. Les officiers d’observation djiboutiens ayant toujours
rencontré les plus grandes difficultés pour
localiser les résistants du FRUD..

L’utilisation
de ces renseignements aurait contribué à la
destruction d’une partie du système de défense
des Afars tout en freinant l’avance du FRUD qui a subi
de très lourdes pertes, en raison de ce qui pourrait
constituer une trahison française, si c’était
vérifié et un manquement au devoir de l’Armée
française qui est globalement de protéger Djibouti
contre les agressions extérieurs mais de ne pas intervenir
dans les affaires internes..

Notre
informateur, affirme, preuves à l’appui ( qui
devraient être rendues public dans la presse au cours
des prochains jours) que ce Général aurait pu
avoir constitué un réseau de renseignement très
performant ayant la « totale mainmise » sur toutes
les informations à destination du Quai d’Orsay,
de Matignon et de l’Élysée…

Énorme
! Invraisemblable ! OUI, mais on déjà a vu pire
!

Si cela
était confirmé, pourrait-on alors dire que les
services ministériels français auraient pu avoir
été intoxiqués par des informations revues
et corrigées par un service sous-terrain, agissant
plus ou moins directement en faveur de Guelleh ? Il y a un
fossé que nous ne nous permettrions pas de franchir
dans ce support.

En tout
cas, en imaginant juste une seconde encore que ceci puisse
être vrai,

1
– On pourrait expliquer le décalage,
pour ne pas dire les incohérences entre :


les informations collectées sur place, dont certains
correspondants effectuent actuellement le recoupement,

– la
méconnaissance dont les gouvernements français
successifs à Paris ont pu faire preuve dans certaines
« affaires ». Ce Général pourrait
aussi entretenir des liens étroits avec le Front
National, mais cela devra être vérifié
aussi.

2
– Guelleh ne serait-il alors qu’une marionnette
soumise à une organisation paramilitaire française

à caractère plus ou moins lucratif ?
Alors que chacun pense qu’Ismaël Omar Guelleh
pourrait être le grand ordonnateur de tout ce qui se
passe à Djibouti, il pourrait être aux mains
d’un système complexe et cloisonné de trafic
d’armes militaires sophistiquées, vraisemblablement
en provenance des ex-pays de l’est et à destination
des régions dites « Typhon » (là
où il y a conflit armé déclaré),
de trafic d’alcool à destination des Émirats
et de l’Arabie Saoudite et de drogue à destination
de l’Europe via la Turquie…..

Nous ne
prolongerons pas plus longtemps ces hypothèses manifestement
très alarmantes sur la dégradation de certains
responsables militaires et ou diplomatiques. Nous attendrons
que les preuves soient publiées et disponibles dans
la presse, pour apporter des certitudes.

Ce n’est
qu’ensuite, que nous pourrions marquer notre étonnement
! La France pourrait-elle envisager de nommer à Djibouti
un tel Général qui aurait pu avoir diffusé
des informations faussées à sa hiérarchie
et trahi le FRUD ?