24/08/2002: Le jeune Adel Taher, incarcéré extrajudiciairement à Ali Adde, aura-t-il les moyens de résister au chantage de Guelleh et pendant combien de temps ?

Selon des sources généralement bien informées, Guelleh aurait proposé au jeune homme de recouvrer sa liberté à la seule condition qu’il effectue un témoignage dans lequel il devrait reconnaître qu’il a pris des photos des avions américains pour le compte du Yémen.

Ce jeune homme doit subir un double enfer :
d’une part, l’existence à Ali Adde tient plus de la survie que de la vie et il doit s’y ennuyer mortellement . . en dehors des séances de torture . .
d’autre part, s’il est intègre, l’idée de rédiger un faux témoignage et de mettre en cause le Yémen, ne doit pas le réjouir véritablement . . .
Au travers de cette histoire absolument pitoyable qui met en évidence le peu de cas que fait Guelleh du respect des Droits de l’Homme, on sent très bien que le dictateur éprouve un besoin absolu, impérieux et prioritaire de se façonner une façade de partisan farouche de la lutte contre le terrorisme international. Il se dit que lorsque quelqu’un exhibe un tel besoin de prouver quelque chose, c’est qu’il a quelque chose à se reprocher. . . . (Nous avions évoqué à plusieurs reprises des relations possibles entre la nébuleuse Al Qayda et Guelleh . . . . et les Américains ne doivent pas être dupes . . . . )

Après tout, IOG c’est l’homme qui a accepté que des forces internationales importantes (Hollande, Italie, Espagne, USA, Allemagne et France) s’installent à Djibouti. Face à une telle apparence de bonne volonté, il devient plus difficile en apparence de le critiquer pour une participation directe ou indirecte aux activités répréhensibles de Ben Laden et consorts . . . .

Et pourtant : ne pensez-vous pas que Guelleh en fait quand même un peu trop ? En particulier avec le jeune Adel Taher !