26/08/2002: Ultime recours ! Appel pour sauver un enfant djiboutien (Extrait de La Nation)

« Stigmatisés par les souffrances qu’ils endurent depuis ce jour fatidique du 11 février 2002 qui a vu leur fils de 3 ans et demi sombrer dans le coma, les parents du petit Hassan se sont adressés à nous, médias, pour faire part de leur détresse au public. (..)

Sous nos cieux, un drame se joue !… Seul remède contre l’irréparable : la solidarité humaine

Le petit Hassan Ahmed Hassan, un enfant âgé de 3 ans et demi, gît inerte sur son lit chez lui depuis le 11 février 2002, ce jour fatidique où la méningite l’a terrassé. Il gît inanimé mais quand même vivant depuis que le triste sort l’a subitement frappé, depuis que la fatalité a voulu que cet être innocent soit cloué au lit. Enfin, depuis que les médecins l’ayant consulté ont déclaré ne pouvoir rien faire pour lui, ici à Djibouti ! Ces mêmes médecins qui préconisent son évacuation sanitaire vers l’étranger  » pour TOM de tête  » (selon le jargon professionnel de la médecine) ou  » traitement sous scanner  » en langue courante.

Le petit Hassan ne bouge certes pas, malgré ces yeux grands ouverts et ce regard absent que rien n’ébranle pour l’instant, même pas ces cris familiers que poussent allégrement des enfants, de son âge et de son quartier, jouant tout autour de chez lui, tout autour de lui. Mais ce pauvre enfant n’est pourtant pas mort, il est tout simplement plongé dans un coma profond ! Cependant, et bien heureusement, il vit ! Oui, il est encore en vie !…

Il est nourri artificiellement par l’entremise de sondes et l’évacuation digestive s’opère également de la même façon.

Depuis maintenant plusieurs mois, cet ange qui souffre dans son coin ne bénéficie d’aucune assistance médicale. Par manque de moyens spécialisés pour traiter son cas, la médecine d’ici l’a abandonné, le laissant à son propre sort. (…)

Eh oui, pourtant rien n’est encore perdu ! Le petit Hassan peut être sauvé… si on le veut bien, si l’on vole à son secours ! Cela, ils en sont formellement convaincus ! Son salut tient dans cette évacuation salutaire vers l’étranger, un de ces nombreux pays disposant d’infrastructures et de matériels hospitaliers spécialisés pour le traitement de ce type de maladie dont souffre cet enfant.

Mais les moyens financiers nécessaires font grandement défaut à ces pauvres parents qui, conscients de leur faiblesse, laissent le sort de leur fils aux mains de Dieu, le Créateur et l’Omniprésent. « 

Note de l’ARDHD :
Appel à la solidarité. Guelleh fera-t-il un geste de son côté ?

Personne ne peut rester insensible à l’appel de cette famille et nous lançons un appel à tous les lecteurs pour qu’ils fassent un geste, même minime pour venir en aide à cette famille. Par éthique, l’ARDHD n’accepte aucun versement financier, mais nous allons essayer de proposer une solution pour centraliser les versements, en nous assurant qu’ils seront bien remis directement à la famille pour qu’elle puisse conduire son enfant dans un hôpital européen.

Merci de nous contacter si vous souhaitez participer financièrement ou en nature au « sauvetage » de cet enfant. cliquez ici

Au-delà de ce drame humain qui n’a pas de nom pour qualifier la détresse de la famille, nous sommes navrés de constater que le régime de Guelleh ne fait même pas un geste pour assurer l’évacuation sanitaire de l’enfant. A titre personnel pourquoi pas, Guelleh aurait pu faire lui-même ce geste, avec tout l’argent qu’il a pris aux Djiboutiens. Mais … c’est mal connaître son avidité et sa cupidité.

Par exemple, selon un lecteur, la belle-fille de Guelleh pourrait accoucher au Canada, éventuellement aux frais des contribuables canadiens. C’est un comble ! Mais c’est la situation actuelle que subissent les Djiboutiens.

L’image de Guelleh serait un peu moins écornée, s’il effectuait, au moins une fois, le geste humain qui pourrait sauver un enfant. Le fera-t-il ? Lui, qui a fait emprisonner tant de mineurs dans le passé. Et puis, s’il ne le fait pas, il peut quand même donner des instructions au Trésor Public, pour le faire à sa place. Même sous cette forme, IOG redonnerait aux Djiboutiens la fierté de savoir que, pour une fois, leur argent est utilisé à des fins humanitaires et solidaires et non pour enrichir, encore plus, une équipe de prédateurs.

Et puis ce drame met aussi en lumière les carences du service de santé de Djibouti, son effondrement et son délabrement, dont la responsabilité incombe personnellement à IOG et à ses sbires. S’ils n’avaient pas détournés les aides et subventions internationales, le peuple serait mieux soigné et cette famille ne vivrait pas un supplice.

Il est aussi à noter que si le journaliste de La Nation a écrit un bel article pour nous sensibiliser, ce qui est respectable, nous sommes surpris qu’il n’essaye pas de proposer une solution. Il arrache les larmes des lecteurs, mais que fera-t-il personnellement ? Il continuera d’éxécuter les instructions de Guelleh, pardi et il se gardera bien de parler des responsabilités de ce gouvernement !