03/09/2002 – Quand l’Observatoire évoque les problèmes de l’Eau à Djibouti et les résultats catastrophiques de l’ONED sous l’impulsion de son directeur, les Ets Coubeche avec le soutien de Coca Cola apportent la réponse

Dans ce numéro, nous avons évoqué, avec humour, la réussite des objectifs du directeur de l’ONED, qui sont, à peu de choses près, d’arriver à priver la population d’eau potable.

Quelques jours après notre publication, nous découvrons une dépêche AFP international qui nous informe que les Ets Coubeche mette de l’eau de mer retraitée en bouteille pour la vendre comme eau minérale…

Il n’y a certainement pas de hasard et cette information semble apporter une réponse à notre article

La seule question qui reste à poser est de savoir si le directeur de l’ONED et son patron IOG sont intéressés financièrement dans la réussite de cette nouvelle activité qui pourrait être fort lucrative, puisque la matière première est gratuite : l’eau de mer ….

_____________________________ Extrait AFP Intl
A Djibouti, on met l’eau de mer en bouteille pour la boire

DJIBOUTI (AFP) – A Djibouti, pays en grande partie désertique de la Corne de l’Afrique en proie à une pénurie d’eau, une société transforme avec succès l’eau de mer en eau minérale, vendue en bouteille à moitié prix de celle importée.

A l’origine de cette expérience, un double constat: le pays connaît actuellement un déficit en eau de 5 à 8 millions de mètres cube par an. Et la consommation d’eau minérale est en forte croissance.

Une société spécialisée dans l’embouteillage de boissons gazeuses, les Etablissements Coubèche, filiale de Coca-Cola, s’est donc lancée en 2000 dans la commercialisation d’une eau de mer préalablement « purifiée » et « traitée ».

La technique utilisée est appelée « osmose inverse ». L’eau pompée à la mer passe d’abord dans des cuves à sable qui lui enlèvent certains minéraux, elle tombe ensuite dans une turbine pour être mise sous pression.

Elle est ensuite filtrée par plusieurs membranes de polyester ou de charbon qui éliminent toutes les impuretés. L’eau est enfin chlorée et on y ajoute des sels minéraux indispensables, dont du calcium et du magnesium, pour devenir une eau de qualité.

Vendue à moitié prix (75 francs djiboutiens, moins d’un demi-dollar) par rapport à une bouteille d’eau minérale d’1,5 litre importée, elle connaît un franc succès commercial.

Elle est particulièrement appréciée des soldats des Forces françaises à Djibouti, des étrangers travaillant dans le pays ou des Djiboutiens « quelque peu soucieux de leur état de santé », explique à l’AFP Fares Hemed, un responsable de la société.

« Nous répondons désormais à 60 % des besoins en eau potable des militaires français et le Djiboutien moyen préférera bien boire une bouteille d’eau pure et saine qu’une eau de robinet au goût trop salé et dont la qualité se dégrade », assure-t-il.

La chaîne de mise en bouteille d’eau minéralisée entièrement automatisée peut produire jusqu’à 15.000 bouteilles/heure. Cette technologie de dessalement de l’eau de mer, de son retraitement et de sa mise en bouteille est soutenue et developpée par Coca-Cola qui pousse ses filiales à travers le monde à investir dans ce créneau.

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