21/09/02 Que reste-t-il des fêtes ‘ruineuses’ du 25ème anniversaire de l’Indépendance ?

Il reste cette tribune, à l’abandon (semble-t-il sur cette photo)
qui a coûté une fortune au peuple djiboutien et pour le financement
de laquelle, de nombreux commerçants ont été appelés
à verser ‘spontanément’ des sommes significatives. Certains
comme Coubeche auraient d’ailleurs exprimé leur ras-le-bol à
force d’être ponctionnés régulièrement par Guelleh.



La tribune qui semble avoir été abandonnée.
Combien a-t-elle coûté aux djiboutiens ?

Pour le défilé, le jour anniversaire, auxquels ont honteusement participé les FFDJ, Guelleh qui craint toujours des actes de vengeance
populaires (aux deux sens !) avait fait dégager et aménager
un terrain vague, plus facile à surveiller et à encercler en
cas de problèmes. De plus, comme il est extrêmement prudent,
il avait construit la route de la honte : une nouvelle route de 2 kms environ
qui a permis à ses invités proches et à lui-même,
en toute exclusivité, d’aller de son Palais jusqu’à la Tribune.

Guelleh incommodé par les Gaz lacrymogènes !

Mais voilà, il
s’est passé un incident qui a mis en rage IOG : c’est arrivé la veille au soir (26/06), au stade Hassan Gouled. Le stade
ne pouvait pas accueillir tous les curieux, tous ceux qui avaient envie de
participer légitimement à la fête et qui souhaitaient profiter du spectacle
dont ils avaient financé entièrement
la mise en scène …. Quoi de plus naturel ?

Ces braves gens sont venus
en masse et ont exigé de pouvoir entrer. Guelleh aurait demandé
à son ‘Capitaine’ des gardes de repousser la foule, y compris et si nécessaire
avec des armes chargées normalement de balles réelles bien blessantes.
Le fameux Capitaine, qui venait d’être nommé à ce poste,
aurait, dans un ultime réflexe louable de sa conscience, refusé de tirer à
balles réelles, mais seulement avec des gaz lacrymogènes. Bref,
la foule odieuse, envahissante et haineuse a été contrainte
de reculer. Notons que le Capitaine a évité de commettre un carnage qui aurait fait
un peu désordre le soir de la fête de l’Indépendance. Certes l’Adi ou La Nation auraient
certainement parlé de complot pour expliquer ensuite le nombre de victimes,
mais c’eût été peu crédible.

Voilà que tout
à coup, un vent malin s’est mis à souffler et le nuage toxique
a été projeté sur la tribune, incommodant gravement le
Grand Génie et son entourage. L’ogre de Djibouti s’est mis à
pleurer et à connaître des difficultés respiratoires.
Son humeur, fort mauvaise comme à l’accoutumée et sa méchanceté
en ont été exarcerbées … Et il a reproché au
Capitaine de n’avoir pas tiré avec des balles réelles sur la
foule, ce qui lui aurait évité d’avoir à supporter ces
senteurs nauséabondes et urticantes…

Le Capitaine, jugé
trop mou, aurait été remplacé rapidement (un à
deux mois au poste) par un homme plus dur et dénué de tout scrupule.
Lui au moins, pour être embauché par Guelleh, il aurait affirmé qu’il aurait donné l’ordre de tirer sans hésitation ni état d’âme. On devrait entendre parler de lui dans l’avenir…