26/10/02 Selon l’ADI, de nombreuses femmes auraient témoigné leur entière satisfaction concernant la nouvelle parité (s’il on peut dire) qui accordera 10 % des sièges à des femmes. Mais qui sont ces femmes qui se satisfont de 10 % ? (Un lecteur nous informe).

———————————- 1 – Extrait de l’ADI.

Les Djiboutiennes livrent leur opinion sur le projet de loi relatif
à l’entrée de la Femme au parlement adopté récemment
par le Conseil des Ministres.

DJIBOUTI- (ADI)- 24 octobre – Suite à l’approbation, il y a deux semaines,
par le Conseil des Ministres d’un projet de loi relatif à l’entrée
des femmes
djiboutiennes au parlement dans le cadre des élections législatives
prévues en décembre prochain, les réactions des Djiboutiennes
à ce propos affluent de plus en plus dans les médias nationaux.

Dans son édition parue aujourd’hui jeudi 24 octobre, le bi-hebdomadaire
‘LA NATION’ a publié les réactions de certaines d’entre-elles.

Mme Mouna Daher Issa, secrétaire au service technique de Djibouti,
a affirmé ainsi au journal que « cette décision s’inscrit
dans le cadre de la politique de promotion de la femme prônée
par le président de la République depuis son accession à la magistrature suprême.
»

« Nous l’attendions depuis fort longtemps », a t-elle déclaré
en substance, ajoutant que « à ceux qui s’y opposent, je dirai
que mes sours débordent de volonté et de compétence et,
de ce fait, méritent d’être intégrées dans les
sphères de décisions de l’Etat. »

Pour sa part, Mme Fatouma Ali Omar, membre de l’UNFD et du conseil national
du FRUD, a estimé que le quota de représentation (10%) accordée
aux femmes au sein de l’Assemblée nationale est très peu.

Néanmoins, Mme Fatouma Omar a indiqué que « pour l’heure,
une telle représentation permettra de faire avancer la cause de la
femme au parlement lors de l’adoption des projets de loi. »

Quant à Mme Choukri, Secrétaire Générale de l’association
des femmes ‘IFTIN’ du quartier 3, elle a tout d’abord exprimé sa joie
vis-à-vis du projet de loi qui vient d’être approuvé par les membres du Gouvernement.

« Après tout, je pense que toutes les femmes ont les mêmes
droits que les hommes », a t-elle souligné.

A son tour, Mme Farha Yacin Djama, membre de l’UNFD, a rappelé que
les femmes djiboutiennes ont été le fer de lance de la longue
lutte pour l’indépendance nationale.

« Une fois la liberté obtenue, un autre combat a commencé
pour les Djiboutiennes : celui de contribuer activement au processus de développement.
De ce fait, nous sommes prêtes à défendre nos droits de
citoyennes », a t-elle déclaré.

Dans son intervention, Mme Farha Yacin a par ailleurs exprimé sa gratitude
au chef de l’Etat pour la politique de promotion et d’élévation
du statut de la
femme djiboutienne qu’il mène depuis son élection à la
tête du pays.

__________________ 2 – Qui sont ces trois femmes ? (Lecteur)

La premiere est la belle soeur de Dileyta, le Premier Ministre !

La seconde est la cousine de Paulette, la femme du dictateur !

La troisieme est la secrétaire de l’actuel Directeur de Cabinet d’IOG
et la femme d’Abdo Issa Boulaleh, actuel Commissaire de l’arrondissement de
Balbala et futur Maire de djibouti après les élections de Décembre.

En tout cas, on peut dire, sans se tromper, que ces femmes donnent une bonne
leçon de démocratie à toutes les femmes djiboutiennes.
Il est quand même curieux de découvrir que ce sont uniquement celles qui sont très
proches du régime
qui s’expriment d’une manière aussi positive. C’est l’inverse qui aurait été
étonnant ou anormal !