01/01/03 (B178) Lettre ouverte à Me Aref (Lecteur)

Cher ami et cher Maître
Aref,

Avez vous oublié
que le site de l’Ardhd s´appellait jadis « Liberté-Aref
» et c´est sous ce nom que le site a été ouvert
pour porter secours d’abord à vous, puis à d’autres victimes
des représailles sauvages exercées par le régime sanguinaire
de Gouled et Guelleh.

Cher ami et Cher Maître
Aref, avez vous oublié que lorsque le journal La Nation refusait de
publier vos droits de réponse, vous aviez recours au journal «
liberté-aref » pour faire publier et diffuser vos droits de reponse.
Ce site vous a toujours réservé la meilleure place pour vos
communications.

Cher ami et Cher Maître
Aref, avez vous oublié que pendant votre incarcération à
Gabode que vous avez qualifiée vous-même «d’incarcération
illégale » ordonnée par un procureur illégitime,
vous avez toujour eu recours au journal de l´Ardhd qui a toujours publié
les informations vous concernant en première page.

Cher Ami, vous aviez toujours
défendu les pauvres, les plus démunis des Djiboutiens et des
Djiboutiennes et parfois vous vous etes sacrifié en leur offrant une
défense solide et gratuite, qui n’était pas du tout appréciée
par les proches du Gouvernement de Gouled et de Guelleh.

Cher Ami et Cher Maître
Aref, le fait que vous défendiez aujourd’hui un Gouvernement qui vous
a tant et tant humilié, ne vous empêche pas d´assumer vos
responsabilités ni d´entendre les critiques dirigées contre
vous, car elles sont peut-être justifiées ?

Cher Ami et Cher Maître
Aref, je trouve injuste et même injurieux de chercher à obtenir
les noms et les coordonnées des Djiboutiens qui vous critiquent aujourd´hui.

Cher Ami et Cher Maître
Aref, les djiboutiens qui vous critiquent aujourd´hui ne se trouvent
pas tous sur le territoire français. Ils se trouvent aux quatre coins
du monde, en Scandinavie, au Royaume Unie, en Hollande, en Australie, au Canada,
aux USA etc… Avez-vous l´intention de les poursuivre partout où
ils sont ? Si vous vouliez vous limiter à exercer des poursuites devant
les tribunaux francais, il est clair que vous perdriez votre temps.

N’oubliez jamais que ceux
qui vous critiquent aujourd’hui sont probablement ceux qui vous ont soutenu
autrefois, quand vous étiez à Gabode, à Nagad, ou à
Ali Adde.

Merci Cher Ami et Cher
Maître Aref.

Lecteur
Europe du Nord