19/01/03 (B181) Guelleh dépense, Guelleh voyage, Guelleh vit dans le luxe … et pendant ce temps les pauvres étudiants boursiers trinquent ! Ils tirent le diable par la queue et sont contraints de faire des acrobaties pour pallier les retards de paiement des bourses par les services de l’Ambassade. (Témoignage d’un lecteur)

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Note de l’ARDHD

Y-a-t-il une fuite
dans le tuyau ? Cela s’est déjà vu, dans le passé en
France et à Washington en particulier, avec certains diplomates peu
scrupuleux qui détournaient le flux financier des bourses à
leur seul profit…. et qui ont fui pour se réfugier au Canada ….
tandis que d’autres employés auraient été convaincus
de détournement à leur retour à Djibouti.

Mais aucune inquiétude
à avoir pour les enfants des proches des hauts dirigeants de la dictature,
ils reçoivent les virements au Canada, en Belgique ou en France avec
une grande régularité !
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Témoignage d’un lecteur :

Je suis boursier de l’Etat
depuis bientôt quatre ans et c’est bien la première fois que
je connais une situation aussi invraisemblable.

N’ayant pas été
payé depuis un certain temps je dois trois mois de loyer au CROUS (Centre
Régional des œuvres Universitaire et Social).

Mais cette histoire aurait
pu s’arrêter là si le centre payeur était le CIES ( l’actuelle
EGIDE ) qui était entre autre mon cautionnaire.

Je ne suis pas nostalgique
du passé mais depuis que l’ambassade se charge du paiement, nous ne sommes
plus prioritaires dans l’attribution des chambres universitaires.

Sachant que ce dernier
ne peut ou ne veut pas se porter garant chaque étudiant court de droite
à gauche afin de trouver un cautionnaire privé auquel il doit
tout son salut.

Voilà avant les
vacances de Noël tous les garants ont reçu une lettre d’un huissier
de justice pour honorer les engagements qu’ils ont pris c’est à dire
payer les trois mois de loyer à la place de l’étudiant dans
un délai de deux semaines sous menaces d’une poursuite judiciaire.
En pleine période de révision et d’examen cela ma profondément
bouleversé.

J’ai eu du mal à
convaincre mon garant et « ami » de ma bonne volonté.