21/02/03 (B185) Quelques phrases du discours de Jacques Chirac au sommet France-Afrique, qui ont dû faire froid dans le dos d’IOG !

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Extrait du discours de J. Chirac

(…) Le dialogue politique
désarme la violence alors que la riposte l’exacerbe. D’où qu’elle
vienne, la violence doit être dénoncée. Leurs auteurs
ont désormais à craindre d’être sanctionnés par
la Cour pénale internationale qui étend sa protection à
tous les citoyens du monde. Il est fini le temps de l’impunité, le
temps où l’on justifiait la force. Doit venir maintenant le temps où
l’on fortifie la justice. (..)

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Certes IOG a déjà
pensé à tenter de se prémunir en signant avec les américains
un pacte qui les mettraient théoriquement à l’abri des actions
de la Cour pénale internationale. Mais c’est bien théorique
et nous ne voyons pas comment ce pacte pourrait empêcher IOG d’être
traduit un jour devant cette Cour, dans la mesure où Djibouti a ratifié
officiellement sa création.

Les propos de Jacques
Chirac sur ce sujet sont clairs et sans ambiguité : il ne reste plus
qu’à mesurer l’application dans les faits. Mais pour cela, il faudra
que des plaintes soient déposées par tous ceux qui ont été
victimes de torture à Djibouti, par tous ceux qui ont perdu, un père,
un frère, une mère, une soeur ou un conjoint, tuè(e)
par les sbires de Guelleh et son équipe de tueurs et de bourreaux sous
les ordres d’Hassan Saïd et du Colonel Mahdi, entre autres ….