05/04/03 (B192) Le Colonel Mahdi Cheik Moussa se rendra-t-il à la convocation de la Justice française ? Peut-il être arrêté à la frontière en cas de départ de France ? (Info lecteur)

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Note de l’ARDHD

En dépit
des conseils qui lui avaient été donnés par les
barons du régime, le Colonel Mahdi est quand même venu
en France pour rencontrer sa famille et pour se faire soigner. Il serait
actuellement logé dans un hôtel de grand luxe dans l’Est
de la France, selon des informations qui restent à confirmer.

L’un de nos informateurs
nous a signalé que l’Ambassade de Djibouti à Paris avait
reçu une convocation destinée au Colonel Mahdi Cheik.
Elle est émise par la juge française Mme S. Clément

La question se pose de
savoir si le Colonel acceptera de se rendre à cette invitation officielle,
pour apporter son témoignage dans le cadre de l’affaire Borrel. En
tant qu’officier de Gendarmerie, nous pensons qu’il devrait respecter la procédure
judiciaire. Quand il est à Djibouti et qu’il s’agit d’autres pesonnes
que lui, il met toujours un point d’honneur pour faire appliquer avec la plus
grande sévérité les décisions de justice ou les
ordres d’IOG. Comme il est excessif et méchant, il n’hésite
pas à y ajouter des ingrédients de sa composition et il ne rechigne
jamais à torturer le malheureux patient qui a eu la malchance de tomber
sous ses griffes ….

D’après ce que
nous savons, des instructions auraient été données à
la Police de l’Air et des frontières françaises, pour qu’il
soit stoppé, dans l’hypothèse où il tenterait de rentrer
à Djibouti, sans passer par la case ‘non pas prison’, mais juge d’instruction.
Peut-il aussi essayer de filer ‘à l’anglaise’ via un autre pays européen
?

Bien que nous ne connaissions
pas les motivations de cette convocation, on pourrait imaginer que l’interrogation
du Colonel Mahdi, en France, devant la justice française, pourrait
constituer un succès pour les défenseurs dans l’affaire Borrel.
Est-elle susceptible de géner le dictateur ? Probablement, car sa stratégie
actuelle de défense pourrait-être alors battue en brèche.
Mais la convocation peut toucher à d’autres sujets, comme la plainte
d’Alhoumekani.

On peut aussi s’interroger
sur les conséquences de ‘cette première’ et sur l’impact qu’elle
aura auprès des Djiboutiens victimes de ce Colonel et des autres sbires
de Guelleh. Ceux qui ont perdu un proche, ceux qui ont été torturés
vont-ils y voir un nouveau signe qui montre que la Justice française
suit les plaintes qui sont déposées et qu’elle protège
les plaignants contre les ardeurs meurtières de la SDS.

Toutes nos félicitations
à Mme S. Clément pour ses actes justes et courrageux.

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Salut, je vous écris
ce petit article parce qu’il est très interessant. J’ai été
informé du fait que, selon M. MOURAD ALI MOUTI de l’Ambassade de Djibouti
à Paris qui a informé discrètement les Djiboutiens, la
Justice française vient d’envoyer une convocation au Colonel Madi Ahmed
Cheik Moussa qui est sur le sol français depuis le mardi 01 avril 2003
à 06h00. Il est arrivé par le vol Daalo.

La question qui se pose
est de connaître les raisons de la convocation du Colonel.

Est-ce dans le cadre de
l’affaire Borrel ou dans celui de la plainte qu’Alhoumekani a deposé
en France contre lui et contre d’autres personnes citées precedement
dans votre site et dans un dépêche de l’AFP ?

La seconde question qui
se pose est de savoir, s’il refuse de se présenter devant la Justice
française, s’il pourrait quitter facilement la France ?

Si c’était le cas,
la Justice française établira-t-elle alors un mandat d’arrêt
international ?

Mais comme le Colonel
représente la Gendarmerie djiboutienne, il devrait sans doute donner
le bon exemple, c’est à dire en se présentant devant la Justice
française, sauf s’il se sent vraiment coupable de quelques faits.

affaire &a