11/04/03 (B193) Dans un rapport les USA reconnaissent que le régime de Guelleh est fort éloigné des principes démocratiques …. (Sources IRIN -ONU- en anglais)

Dans son rapport de 2002
sur les Droits de l’homme à Djibouti, le Département d’Etat
américain avoue que « De serieux problèmes persistent »,
que la vie politique est dominée par le RPP. Il parle du musèlement
de l’opposition, des assassinats arbitraires qui sont systématiquement
couverts par le régime, de l’inexistence d’un système judiciaire
indépendant, bref d’une République où toutes les libertés
sont remises en cause à longueur d’année ….

Nous trouvons intéressant
qu’un pays, et non des moindres, reconnaisse officiellement ce que nous dénonçons
aux côtés des opposants depuis près de 13 ans ! Naturellement,
certains s’étonneront du fait que la France ait toujours jeté
un voile pudique sur les horreurs et les crimes commis par Guelleh.

Et que bien au contraire,
elle soutienne abusivement à coups de rallonges financières,
cette dictature qui serait agonisante sans ces aides providentielles et injustifiées.
Injustifiées, car elles ne contribuent qu’à un seul objectif
: celui d’accroître un peu plus la fortune du tyran.

Il serait peut-être
temps que la communauté internationale se préocupe de l’Etat
des Droits de l’Homme à Djibouti et qu’elle signifie à Guelleh
que les temps sont révolus … pour lui, pour ses méthodes policières
et criminelles et pour les détournements de fonds publics et de subventions
internationales.

____________________________________
Extrait de l’IRIN

DJIBOUTI: Rights record
poor, says US

NAIROBI, 10 April (IRIN)
– The Djibouti government’s human rights record
last year was poor and « serious problems remained », according to
the US
State Department’s annual report.

The report, covering 2002,
said the ruling People’s Rally for Progress had
continued to dominate the political system and suppress organised
opposition.

Other human rights violations
included the arbitrary or unlawful deprivation
of life by the government or its agents.

The report pointed out
that country’s judiciary was not independent and did
not provide citizens with due process. The government had infringed on
privacy rights, limited freedom of assembly and restricted freedom of
association, it added.

The government had also
remained « antagonistic » to the formation of human
rights groups. Violence against women had persisted, « and, although the
government prohibited such practices, the practice of female genital
mutilation (FGM) continued to be widespread ».

However, the report said
that unlike previous years, in 2002 there were no
reports of torture of detainees, nor of politically motivated
disappearances.