29/04/03 ( B195) Enfin des nouvelles du Sergent Ariko. Nous étions très inquiets et nous nous posions la question de savoir si les sbires d’Hassan Saïd n’avaient pas réussi à le localiser pour lui faire passer un mauvais quart d’heure. Il n’en est rien, témoin cette correspondance, dans laquelle il condamne l’arrestation de DAF.

 

 

Je
prie tous les lecteurs de m’excuser pour ce long silence. J’étais absent
d’Hollande pour des raisons familiales.

J’ai
du me rendre à Hargueisa pour récuperer ma famille, saine et sauve.

Je
tiens à remercier particulièrement le Président élu
Daher Rayaleh Kahin et toute les populations d’Hargeisa, de Borama ainsi que la
Commuauté djiboutienne vivant dans ses deux villes, pour l’aide et l’assistance
qu’ils ont apportées à ma famille, à partir du moment où
elle a pu s’échapper de Loyaada.

Combien
de djiboutiens, dont je ne peux donner les noms ici, pour garantir leur sécurité,
n’ont pas ménagé leurs efforts pour que ma femme et mon enfant puissent
être mis à l’abri des agents de la SDS et du Régime.

Je
voulais aussi dire comment je suis dégouté d’apprendre la nomination
de Zakaria le tortionnaire, le bourreau, au poste d’Adjoint du Chef de corps avec
le grade de Lieutenant-Colonel alors que d’autres jusitifiaient de nombreuses
années de bons et loyaux services dans la Gendarmerie nationale.

Je
vais bientôt reprendre mes publications dans l’ARDHD.

Je
condamme absolument l’arrestation de DAF. J’ai été informé
par les Djiboutiens près de la frontière.

J’adresse
un grand merci à l’ARDHD, au GED, ainsi qu’aux Djiboutiens qui prennent
leur mal en patience.

Sergent
Ariko

Hollande
de retour d’Hargeisa et Borama