30/04/03 ( B195) Le Procès d’Al Houmeikani s’ouvre à Djibouti. (L’ADI se donne un mal pour défendre le grand chef … Comment Hassan Saïd va-t-il pouvoir défendre l’inverse de ce qu’il a déclaré spontanément aux journalistes de Canal + ? Souvenez-vous ! )

DJIBOUTI
(ADI)- 29 avril – Le procès par contumace de Mohamed Salah Al-Houmeikani,
un ancien officier de la garde présidentielle, renvoyé par cette
unité pour incompétence, s’est ouvert ce matin à la
Chambre correctionnelle du tribunal de première instance.

Réfugié
aujourd’hui en Belgique, Al-Houmeikani est poursuivi pour diffamation et
propos portant atteinte à deux personnalités djiboutiennes à
savoir M. Hassan Saïd Khaireh, chef de la Sécurité intérieure
et extérieure et le Colonel Mahdi Ahmed Cheik, chef d’Etat- major
de la Gendarmerie nationale, qui ont déposé au tribunal une plainte
avec constitution de partie civile.

Cette
plainte fait suite aux déclarations d’Al Houmeikani sur une prétendue
participation des deux responsables à la mort du juge français Bernard
Borel.

Les avocats
de Hassan Saïd et Mahdi Ahmed Cheik sont Me Hasna Barkat et Alain Martinet
du barreau de Djibouti ainsi que Francis Szpiner, du barreau de Paris.

L’audience
d’aujourd’hui a été consacrée à l’audition
des témoins dans cette affaire.

Demain
mercredi, l’on assistera aux plaidoyers de la partie civile.

Ce
procès s’ajoute aux multiples développements et rebondissement
de cette affaire vieille de sept ans maintenant.

Rappelons
que la mort du magistrat français remonte au mois d’octobre 1995.
Son corps est retrouvé calciné au Goubet El-Kharab par la Prévôté
française d’Arta.

Après
une enquête minutieuse, les investigations des deux parties concluent au
suicide par immolation du défunt.