12/05/03 (B197) Comme elle l’avait annoncée, Alliance Arrey nous adresse la suite de la liste des personnes qui pourraient avoir collaboré avec la dictature. Nous publions cette liste, sous sa responsabilité avec les plus grandes réserves.

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Note de l’ARDHD
Le but de notre association n’est pas de déclencher une chasse aux
sorcières, mais il est parfois de notre devoir de dénoncer les
turpitudes possibles de certains nantis du régime qui auraient pu avoir la possibilité de profiter
outrageusement d’avantages et de facilités indues, en échange
d’un soutien sans condition au régime qui terrorise la population et
qui asservit les citoyens.

Néanmoins,
nous demandons à chacun de consulter cette liste avec les plus grandes
réserves, car la véritable responsabilité d’un individu
ne peut être établie que par une justice indépendante
et en aucun cas par nous. Il ne nous appartient pas de porter la moindre accusation
et nous nous refusons de le faire, d’autant plus que nous ne disposons d’aucun moyen d’investigation, en dehors des nombreux témoignages que nous recevons chaque jour.

La publication de
ce message, sous la responsabilité de ses auteurs, ne peut constituer
au maximum qu’un appel à la vigilance, face aux pratiques imaginables
de certaines personnes et à leur implication partielle ou relative
dans une démarche globale d’accaparement des ressources d’un pays et
de non-dénonciations de crimes ou de délits.

__________________ Message
d’Alliance Arrey Djiboutienne du Canada

Nous lancons un appel
à la Communauté internationale pour qu’elle étudie avec
la plus grande attention les actes et les actions de ces personnes qui pourraient avoir
servi, à notre avis, avec zèle et fidélité, le
Gouvernement actuel de la République de Djibouti et qu’elle décide,
le jour venu et s’il y avait matière, de les inviter à témoigner et/ou à s’expliquer de leurs
actes, soit devant la Cour de justice de notre pays soit devant la Cour internationale
de La Haye en Hollande.

Nous avons toutes les raisons de penser qu’il pourrait être justifié que certaines d’entre elles puissent
être entendues soit dans le cadre de leur participation directe ou indirecte, soit pour leur non-dénonciation
de faits dont elles auraient pu avoir connaissance, dans le cadre de plaintes pour Crimes
contre l’humanité et/ou pour détournements de biens publics.
Bien entendu, il appartiendra à la Justice de faire la lumière
sur ces faits et de prononcer des jugements sur la base de preuves et en tenant
compte des explications qui lui seront fournies par ces personnes dans le cadre d’un débat contradictoire devant des magistrats libres et indépendants.

Nous appelons tous les
Djiboutiens à être vigilants vis à vis des personnes qui
constituent notre deuxième liste :

  • Le Cadi Mogueh Samatar
    Dirir
    Le Procureur Souleiman Djama
    Said Barkat (Ministre)
    Hashi Abdillahi (qui aurait pu pratiquer ‘du renseignement’)
    Ali Guelleh (Actuel Chef du Cabinet)
    Abdallah Dit Domaine
    Osman Bogoreh (ancien Secrétaire général du Gouvernement)
    Le Colonel Youssouf Kayad Guelleh
    Le Capitaine Adou (Frud-Armeé)
    Said Ali Coubèche (Commercant pour son soutien éventuel au
    régime)
    Daher Said Seif (Commercant pour son soutien éventuel au régime)
    Abdillahi Gaouteh (Commercant pour son soutien éventuel au régime)
    Abdirahman Borreh (Commercant et possible agent de renseignement)
    Djama Djilal Djama (Ancien Ministre et Député)
    Said Ibrahim Badoul (Ancien Président du Parlement)
    Youssouf Omar Chirdon (Actuel Président de la Cour constitutionnelle)
    Aden Chideh (Commercant et agent possible de renseignement).