10/06/03 (B201) Dans un communiqué qui traite à la fois du Togo et de Djibouti, SURVIE établit un parallèle et fustige l’action de la France et de son Président qui apporte un soutien massif aux dictateurs-policiers.

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Extrait du communiqué de SURVIE

Pour Djibouti également,
la discrétion est de mise.

La base militaire va bien,
mais pas les Djiboutiens.

Ils manquent de tout,
notamment de la liberté de protester. Leur « Président »,
le policier Ismaïl Omar Guelleh (IOG), y veille. Daher Ahmed Farah (DAF),
un journaliste et militant politique d’opposition, a été envoyé
dans la sinistre prison de Gabode pour avoir dénoncé quelques
fauteurs de corruption et de gabegie.

Jugé le 28 mai,
il a vu sa condamnation assortie du sursis grâce à l’assistance
d’un avocat français (d’Avocats sans Frontières).

Le juge d’instruction
a fini par le libérer.

Puis le procureur l’a
réembastillé à Gabode, préventivement, pour une
autre « offense » aux autorités djiboutiennes. Paris ne trouve
rien à en dire.

L’Élysée
s’emploie au contraire à protéger IOG des remontrances qui pourraient
être lancées à son encontre, notamment dans les instances
internationales. Sans doute en raison de l’intérêt stratégique
de Djibouti – que lorgnent aussi les Etats-Unis, autre fan de ce minuscule
pays. Si DAF s’en sort (Inch Allah !), il le racontera.