13/06/03 (B201) Maître Aref a-t-il perdu la mémoire ? Il y a tout lieu de le craindre.

 

Me Aref a déclaré
dans le Tribunal, à l’occasion du procès de DAF, que la cellule dans laquelle
ce dernier était incarcéré, était conforme
‘avec les standards’ internationaux.

Il y a vraiment de quoi s’inquiéter sur l’état de sa mémoire de Me AREF !

Un diagnostic médical devient-il nécessaire ?

Il faut se souvenir que
Me Aref a fait plusieurs séjours de rééducation dans
cette cellule (1991, 1992 et 1999)…. . Aujourd’hui il conteste le fait que
cette cellule est une horreur absolue : saleté, manque d’hygiène,
manque de place. Serait-ce la preuve que le traitement thérapeutique
ordonné par Guelleh, aurait produit des résultats satisfaisants,
puisqu’il a en perdu même le souvernir et qu’il s’est rallié
à Guelleh, sans rancune, depuis ?.

A titre purement anecdotique,
rappelons les propos tenus dans une lettre qu’il nous avait adressée
le 25 mars 1999 :

(…) « Hier matin,
le représentant du CICR à Djibouti a annoncé sa visite
à la prison, en précisant, qu’il comptait me rencontrer du fait
de mon « statut » de prisonnier politique.

Du coup, les dirigeants
de la prison se montrent sensibles aux courbatures multiples et aux boutons
dont je souffre constamment.
Ils font venir un médecin (qui est
un ami) qui prescrit entre autres le transfert immédiat à ce
que poétiquement on appelle « l’infirmerie » où il existe
deux petites cellules réservées d’habitude aux prisonniers politiques.

La prescription du
médecin de la prison a été aussitôt exécutée
au moment même où RFI diffusait les propos honteux du Ministre
français qui se prétendait bien renseigné sur l’amélioration
de mes conditions de détention alors qu’apparemment, il venait une
fois de plus de se faire berner par son ambassadeur qui semble plutôt
servir la tyrannie locale.

Je suis donc (pour
le moment) logé avec deux autres détenus, dans une pièce
de 3 mètres sur 3 avec W-C. J’ai occupé cette même cellule
en 1991 pendant 1 mois, puis en juillet 1992 pendant une semaine. »

(…)

A l’époque, Me
Aref n’écrivait pas que la fameuse cellule était conforme aux
standards internationaux ! Peut-être d’énormes travaux de rénovation
ont été engagés depuis cette époque pas si lointaine,
sinon, ce serait la preuve que Me AREF commence à perdre progressivement
la mémoire.