24/06/03 (B203B) Fidèles à leurs habitudes, les responsables de l’ADI n’ont pas pu s’empêcher d’envoyer une phrase empoisonnée à l’encontre de DAF et en toute illégalité, soulignons-le.

Jusqu’à preuve
du contraire, tout inculpé relaxé par le Tribunal, est considéré
comme blanchi des faits qui lui avaient été reprochés
et nul ne peut plus alors ni dire le contraire ni en reparler. Pourtant l’ADI le fait !!

DAF poursuivra-t-il l’ADI
pour ce motif ?

Nous pensons que non,
car il est trop intelligent pour se mesurer avec des cireurs de pompe illégitimes
et patentés ….

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Extrait de l’ADI

Daher Ahmed Farah relaxé
par la la Chambre Correctionnelle de Djibouti
DJIBOUTI (ADI)- 23 juin – Dans le cadre du procès pour diffamation
de Daher Ahmed Farah (DAF), président du Mouvement pour le Renouveau
Démocratique (MRD) et Directeur de publication du journal le Renouveau,
la Chambre Correctionnelle de Djibouti a rendu son verdict aujourd’hui
en relaxant ce dernier.

Cette affaire fait suite
à une plainte déposée par des femmes appartenant à
la troupe Harbi, groupe musical de l’Armée, qui ont été
présentées dans une caricature et un article de ce bulletin,
comme des ‘maîtresses ou concubines du Chef d’Etat-major à
la Défense des FAD, le Général Zakaria Cheikh Ibrahim.

Le procureur de la République,
en sa qualité de représentant du ministère public, a
requis dans son réquisitoire une peine de six mois d’emprisonnement
dont trois fermes.

Après avoir délibéré
sur cette affaire, la Cour a ordonné la relaxe de M. Daher Ahmed Farah.

Rappelons que DAF avait
été condamné le 17 mars dernier en première instance,
à six mois de prison avec sursis et à verser une amende de deux
millions de Francs Djibouti.

Le Général
Zakaria avait porté plainte contre lui à la suite de la publication
d’un article tendancieux daté du 6 mars qui dénigrait et
l’homme et l’institution auquel il appartient.

Arrêté le
20 avril dernier, DAF avait bénéficié le 3 juin d’une
remise en liberté provisoire accordée par le juge d’instruction
chargé de son dossier, avant d’être de nouveau emprisonné
2 jours plus tard sur appel du parquet.

Signalons enfin, que
ce n’est pas la première fois que le Directeur de publication
du Renouveau jette l’opprobre sur les institutions du pays.