05/07/03 (B205) Notre société est donc traversée en permanence d’antagonismes d’intérêts et d’aspirations qui sont à l’origine de conflits. (Mohamed Qayaad)

C’est pourquoi comme le
dit joliment un de vos lecteurs l’UMP d’IOG ne tolère ni partis concurrents
ni tendances au sein de l’opposition djiboutienne.

Tout d’abord,leur langage
se refère souvent à une doctrine ferme,sinon rigide,qui légitime
la prétention à se considérer comme le porte-parole exclusif
du peuple djiboutien.

Cette clique se prétend
l’expression de l’unité de la Nation,de l’Etat.

L’anxieté se cristalise
autour des problèmes d’identité et d’avenir du groupe délinquant
terroriste?Comment se définit-il?Comment faire face aux menaces (réelles
ou fantasmées)qui pèsent sur lui?le groupe d’iog peut-il survivre?

Cette minorité
est alors en quête d’un leader avec lequel elle puisse vivre une relation
totalement a-conflictuelle et a-critique afin de se rassurer -comme l’écrit
Daniel Katz "

Au lieu de chercher é
en élucider les mobiles enfouis,les gens cherchent alors une forme
d’apaisement à leurs conflits en projetant leurs craintes,leur agressivité,et
leurs aspirations sur quelque objet social qui permette d’y donner une solution
en termes symboliques ".

Avec l’ UMP,les barrières
politiques ou psychologiques qui entravent les initiatives éventuellement
aventureuses de leur chef, tendent à être affaiblies par toutes
les manifestations d’un soutien émotionnel sans réserve.

Cette bande prédatrice
laisse survivre en leur sein une relative liberté d’expression dans
les domaines qui n’ont pas beaucoup de connexion avec la politique:culture,religion.

Leur idéologie
demeure en effet relativement peu expliquée et surtout assez peu missionnaire.

Ils n’ont pas l’ambition
de conquérir << les coeurs et les esprits >> mais seulement
celle d’assurer l’ordre public extérieur (cf les gesticulations du
corrompu Moumin Bahdon) de leur big brother,c’est-à-dire une façade
d’unanimité.

Bref,sans le dire ils
s’accommodent fort bien de l’apathie du peuple djiboutien et de l’indifférence
de ses élites.Prenons pour exemple l’amalgame cognitif de Me Aref (
sur DAF lors de son dernier procès) entre DAF et ses idées sur
la politique djiboutienne,un tel propos qui ne peut s’exprimer que sur un
mode manipulatoire a pour conséquence d’empêcher ceux qu’il convainc
de se forger d’autres opinions sur la politique.

Tel est l’effet pervers
de la propagande:elle ligote intellectuellement ceux qu’elle atteint.
Le paradoxe est que ces pourfendeurs (Me Aref.,Me Wabat ,Aden Roble, M.Bahdon,
A Boulale ) de "négationisme" nient eux-mêmes tous
les faits mis à jour depuis l’arrivée d’iog au pouvoir.

Leur terrorisme virtuel,leur
violence mieux va se déployer en terreur contre des groupes sociaux
entiers,ainsi que tous les opposants virtuels qualifiés de réactionnaires
ou d’anti-iog donc associer dans une même réprobation les adversaires
de tous bords.

Cela favorise
la mise en place d’une dynamique de pouvoir délirante,et chez les internautes,le
basculement du plus grand nombre dans la totale "remise en soi"
fervente jusqu’à l’absurde ou au crime,et l’annihilation de toute velléité
contestataire.

Mohamed
Qayaad