20/08/03 (B208) La TOUTE PUISSANCE de la BCI-MR vire-t-elle à l’ARNAQUE ? (Transmis par un lecteur)

Il
est temps de s‘interroger ce qui pousse la BCI-MR d’outrepasser tout droit
élémentaire vis-à-vis de ses clients.


Depuis quelques années, la BCI impose des frais sur certaines opérations :
comme la consultation des soldes ou positions de comptes, retraits avec la
carte…


Il existait cependant une solution acceptable pour ceux qui réalisaient ces
opérations aux comptoirs de leur banques.


Mais le comble arrive en mai 2003 lorsque la direction de cette banque décide
d’imposer une commission ou plutôt une facturation sur chaque opération quel
que soit le type et la nature de celle-ci.


Où a-t-on vu dans le monde entier quelqu’un qui paye une commission pour un
simple retrait en liquide au comptoir de sa banque ? Par exemple, vous
retirez 100 fd au comptoir, on vous remet un reçu de 400fd !!! Soient
300 fd gagnés par un simple clic par la banque !!! Qu’y a-t-il de plus
scandaleux que cela ?


Pourquoi nous ne demanderions pas alors une
commission rémunératrice chaque fois que nous déposions du liquide
au guichet, à chaque fois qu’il y a un virement sur nos comptes ou en fonctions
de sommes résident sur nos comptes?


Quelles sont les raisons qui poussent la BCI à être plus arrogante et
plus intransigeante ? A taxer de plus en plus et à mécontenter
de plus en plus
ses clients ? A accorder l’ouverture d’un compte,
le prêt d’un crédit…etc. à la tête du client sans critères objectifs et valables
pour tout le monde ?


Jusqu’à quel point la BCI est-elle puissante et riche pour ignorer
et charger 
de plus en plus
ses pauvres clients ?


Est-il vrai, comme l’affirment certaines sources bien infirmées, que la BCI
est un système de vases communicants avec le système politique en place et avec certains systèmes financiers
mafieuxEt chercherait-elle
à combler  coûte que coûte
la dette contracter par l’état aux périodes des vaches maigres 
et certaines malversations internes?


Il est sans aucun doute que l’état Djiboutien, qui détenait des participations
dans le capital de la BCI, a énormément emprunté à la BCI depuis 1991-92.
Et vu les retards de remboursements et l’insolvabilité de l’état Djibouti,
fallait-il trouver un moyen de renflouer les caisses comme l’exige la maison
mère, la BNP-Paribas ?


Il est vrai, dans le monde, que certaines banques facturent certaines opérations
mais jamais des opérations vitales comme le retrait ou le dépôt d’argent aux 
comptoirs ou aux guichets de ses banques !


Ce système de surtaxe et de commission serait-il un moyen ou un accord tacite
accordé par l’état Djiboutien pour rembourser la BCI sur le dos des pauvres
clients ?


Si ce n’est pas le cas, pourquoi alors les manifestations, les réclames et
les propositions de la jeune « association des consommateurs » ne
sont pas prises en compte ?


Pourquoi, comme nous affirme cette association, les remontrances du président
de la république à l’égard de la BCI n’ont pas été suivies d’effets ?


Cela ne montrerait-il pas la duplicité d’IOG dans cette affaire ? Certains
propos ténus par IOG ne seraient-ils pas un simple geste politique de diversion
à l’égard des clients pris en tenaille par le monopole étouffant de la BCI
et la politique ingrate d’IOG ?


Que peuvent-ils faire les clients qui ne disposent comme seule alternative
la seule autre banque, la BIS, française aussi ?


Si l’état et le système ne sont pas complice, pourquoi n’observe-t-on pas
une réaction vigoureuse de leur part pour amener la BCI à la raison ?
Car on combat le non-droit par le droit, l’injustice par la justice.


Il est plus qu’évident que dans le domaine bancaire et financier, malgré quelques
efforts antérieurs, Djibouti demeure un petit « îlot français »
par la présence de deux seules banques françaises ou plutôt de leurs filiales
locales.


Pourquoi ne brise-t-on pas ce monopole archi-colonial par l’introduction des
filiales d’autres banques internationales, par la création des banques nationales
ou régionales fiables ?


Pourquoi, à l’instar de certains pays, la poste ne disposerait-elle pas un
secteur financier qui gérerait les revenus et les épargnes des petits épargnants ?


La BCI serait-elle au-dessus des lois et même au-dessus de l’état pour se
permettre de tels actes ? 


Il est urgent et vital, et dans l’intérêt de tous, de réagir. Il faut s’organiser
mieux et chacun doit réagir qu’on soit simple client, responsable politique
ou juristes compétents dans la matière.


Ne nous laissons pas arnaquer indûment et en toute connaissance de cause et
en toute conscience !