14/09/03 (B212) Radio Trottoir. Parmi les petites nouvelles du front, le fils de Guelleh, un homme d’affaires interventionniste qui gagne à tous les coups, un sacrifice de mouton au Palais d’Haramous à trois heures du matin pour secourir un marabout et une augmentation des divorces.

La gestion centralisée
des commandes des fournitures administratives ne permet pas de réaliser
des économies, mais elle nourrit bien le fils du Président

On dit que le fils de
Guelleh s’occuperait de passer des commandes pour les administrations et/ou
pour quelques sociétés récemment privatisées ou
en cours de l’être. Pas radin avec l’argent des Djiboutiens, ce serait
lui qui fixerait même les quantités à commander : selon
son humeur et surtout le montant des commissions qu’il exige pour rémunérer
son rôle d’intermédiaire.

Un exemple : certains
services pourraient recevoir, 1.000, 2.000 stylos (inutiles) mais aucune recharge
pour les agrafeuses …. leur budget annuel alloué pour les fournitures
de bureau est totalement « mangé » par cette commande. Ils
ne peuvent donc plus rien commander.

Que font les employés
? Ils ne vont pas acheter des agrafes avec leur modeste salaire … Alors
ils mettent de côté les dossiers qui doivent être agrafés
et ils attendent l’année suivante pour les traiter, si par chance,
le fils de Guelleh choisit des agrafes plutôt que des stylos ….. sinon,
il faudra encore attendre une année de plus. Productivité et
efficacité sont au rendez-vous.

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Surfacturation à
Djib Tel ?

Mais il y aurait plus
« gros ». Ce serait le fils de Guelleh, toujours lui, qui aurait commandé
le logiciel de facturation de Djib Tel, à une société
américaine. Ce logiciel a-t-il un « bug » , a-t-il été
mal paramétré ou volontairement modifié ? On constaterait
qu’il aurait tendance à avoir la main lourde et à ajouter des
surconsommations au moment de la facturation des abonnés. Chut ! c’est
un secret d’état ! N’en parlez pas.

Certes, il faut bien répartir
sur tous les abonnés, le montant des consommations de ceux qui ne les
payent pas : Gouled et son train de maison, Guelleh et ses proches, certaines
administrations, etc. Donc on chargerait la barque de ceux qui n’ont d’autres
choix que de payer les factures ou d’avoir la ligne suspendue …. Le reste
des profits, qui constitue ce que l’on appelle ‘un enrichissement sans cause’,
c’est pour qui ?

Par ailleurs personne
n’a pu nous dire si ce logiciel applique des surcoûts différents
évalués à partir de critères tribaux…

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De l’eau dans le gaz
chez Guelleh qui aurait des crises ‘de trouille’ et un marabout qui exige un sacrifice à trois heures du
matin.

On dit que le couple « princier »
rencontrerait des difficultés conjugales et que chacun dormirait, désormais,
dans sa chambre.

Serait-ce parce qu’IOG
vit dans la peur permanente : peur d’être assasiné, peut d’être
empoisonné, peur d’être renversé … mais surtout peur
des spectres de tous ceux qu’il a fait mourir ? Certains prétendent que lorsque les crises de ‘trouille’ atteignent leur paroxisme, il aurait du mal à se coiffer (Nous n’avons pas pu le vérifier – NDLR). C’est là qu’interviendrait
un marabout, chargé de le protéger et de concentrer sur sa propre
personne, les ondes maléfiques envoyées par les victimes (mortes mais revanchardes) de son patron.

On dit qu’au cours d’une
nuit, tous ces spectres se seraient accordés pour torturer le pauvre
Marabout, qui n’aurait plus eu d’autre alternative, à son avis, que
d’organiser un sacrifice au Palais d’Haramous, sur le champ … Pour un sacrifice,
il faut des moutons. A trois heures du matin, on a réveillé
les femmes du Palais qui ont du partir en ville et dans les environs à
la recherche de moutons à égorger ….

On croit rêver !

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Le Minsitre de l’Intérieur
a du résister à un assaut de femmes djiboutiennes en colère.
Une augmentation des divorces à la suite du départ des réfugiés
?

Une délégation
féminine serait parvenue jusqu’au bureau du Ministre de l’Intérieur,
pour exiger qu’il leur propose des solutions économiquement réalisables,
afin qu’elles puissent continuer à employer ‘à bon marché’
du petit personnel de maison.

Le Ministre aurait refusé
de proposer des allègements de charges sociales (OPS) pour les domestiques
et il aurait répondu à ces braves femmes : « Ou vous
avez, les moyens, comme moi, de vous payer des domestiques dûment déclarés,
ou bien vous faites le travail vous-même. Vous seriez en Europe, c’est
vous qui le feriez ce travail. Alors, même à Djibouti, vous devez
vous y habituer. Commencer par vous organiser, les donzelles et vous y parviendrez
… »

On dit que, parmi les
conséquences désastreuses du départ des réfugiés,
il y aurait une augmentation significative des problèmes conjugaux
et des séparations de couple. La désorganisation ménagère
qui a suivi le départ des petits personnels de maison, aurait eu pour
conséquence, une agravation des conflits conjugaux, avec des séparations
à la clef … On attend les statistiques bien sur !