03/11/03 (B219) Les Djiboutiens, et la propriété intellectuelle, une difficile cohabitation (suite N.2). (Lecteur)

Après notre premier
article, que certains ont pu considérer comme une critique délibérée
(et gratuite) à l’encontre des animateurs du site DJIBSOM, nous
souhaitons vous apporter quelques précisions.

Dans un premier temps,
nous présentons nos excuses aux membres de l’Association, s’ils
se sont considèrés comme étant offensés par notre
précédent article.

Qu’ils soient tout à
fait rassurés ! Nous avons simplement voulu attirer l’attention des
lecteurs, sur une pratique condamnable : celle qui consiste à utiliser
les documents d’autrui, sans citer leur nom.

L’objectif affiché
par l’Association est louable, cela ne fait pas de doute !

Nous ne pouvons que conseiller
à l’ensemble de la Communauté de lui apporter son concours.
Après tout, il s’agit bien de l’avenir de nos enfants.

En contre partie, l’Association,
pour conserver sa crédibilité, devra travailler dans la transparence,
dans l’honneur et surtout dans la légalité. Mais voilà !
Une Association, même vétue des meilleures intentions en apparence,
peut-elle répondre aux attentes et atteindre ces exigences minimum,
dès lors qu’elle accepte en son sein, certains membres, disons, soupçonnés d’être malhonnêtes
?

Parmi ces derniers, se
trouve M. D.H . Est-ce bien lui qui avait inséré sur le site
l’article contesté sans en avoir informé les autres membres
?

Nous avons approfondi
nos recherches sur son parcours et certains éléments que nous
vous donnons, .

D.H. est venu au Canada
en 1988, avec la première grande vague des Djiboutiens.

Le bilan de son séjour
n’est pas brillant. L’homme a erré de ville en ville à
travers le pays, mais c’est à Montréal qu’il a passé
la grande partie de son séjour.

Il est venu récemment
s’installer à Ottawa pour un nième souffle.

Pour les intimes, il se
nomme « Min » (Est-ce pour minable ? Nous n’en savons rien).

L’homme est connu
pour semer la zizanie entre les gens, et surtout il est « walid inkaar
», c’est-à-dire maudit par ses parents.

Enfin, D.H. est le cousin
de Mahdi Abdillahi, l’homme qui aurait contribué à détruire
le PND de Aden Robleh Awaleh, et que la rumeur cite souvent dans le cadre
de l’attentat du café de Paris.

Ce lien familial est certes
inquiétant, mais il ne prouve rien, bien entendu. Personne ne peut
être responsable des autres membres de sa famille

Sauf, si à l’instar
de Mahdi, D.H. aurait pu s’infiltrer comme une taupe à l’intérieur
de DJIBSOM. Les deux hommes sont restés ensemble à Montréal,
et il semblerait qu’ils aient toujours maintenu le contact. Quoi de plus normal,
me direz-vous, puisqu’ils sont cousins. Cela ne constitue pas une preuve,
mais il subsiste au moins un doute légitime que nous aimerions bien
lever.

Nous vous rappelons que
Guelleh a toujours tenté de contrôler les Djiboutiens expatriés,
mais le plus souvent sans succès, en dépit des moyens, des méthodes
et de l’argent qu’il a investi dans ces opérations à caractère
douteux. Les Djiboutiens l’ont mis en échec, parce qu’ils sont prudents
et avertis. Mon appel est avant tout un appel à la plus extrême
des prudences et à ne pas lâcher un seul instant la vigilance que nous devons exercer en permanence.

Cette fois-ci, Guelleh
s’est-il rapproché de son but, pense-t-il même l’avoir déjà
atteint ?

En effet, il est un fait incontestable : D.H a réussi
à mettre la main sur la gestion du site de l’Association, et toute
l’information diffusée doit passer par lui.

Combien de temps encore,
sévira l’instigateur du « copier-coller » ?