19/11/03 (B221) Omar Awalleh est-il un autre agent d’IOG… ? (Lecteur / Citoyen Djiboutien)

Je voudrais donner un
conseil à ce Omar Awalleh. En faites, je voudrais lui dire que les
djiboutiens et djiboutiennes ont atteint une maturité politique de
savoir distinguer une critique constructive et une manipulation du régime
IOG par les biais des personnes.

Je vais faire un petit
rappel a vos lecteurs, a certaine époque ou le régime asseyait
de faire monter une polémique contre Ahmed Dini. Le regime avait mis
a deux plans : 1. Créer une divergence au sein du parti FRUD et discréditer
son leadership. 2. Utiliser des notions tribales pour le discréditer
auprès de la population en général.

D’autre part, lors de
dernière élection IOG avait utilise des notions
tribales pour discréditer Ahmed Dini auprès de la population
djiboutiennes.
Toutes ces manipulations ont échoué grâce à la
vigilance de la population
et si cette élection n’était pas truquer ou voler, aujourd’hui
le
Gouvernement Djiboutien serait forme de l’opposition.

Maintenant revenons au
président DAF et sur son leadership. Cet homme a
permis à l’opposition djiboutienne d’atteindre un stade qu’elle n’a
jamais
atteint politiquement( 46.7 %). Il est l’homme politique qui a paye, plus,
pour sa vie de jeunesse(plusieurs fois en prison). En vérité,
Ahmed Dini et
DAF ont deux choses en commun le courage et le soif qu’ils ont pour la
démocratie. Par conséquent, on se demande si Omar Awaller n’est
nulle autre
qu’un agent de IOG.

D’ailleurs voici un texte
écrit par notre célèbre écrivain qui donne une
définition juste du président DAF :

« Il est rare
de rencontrer un homme lancé sur le sillon d’un destin qui dépasse
sa personne physique et son histoire, un homme en phase avec les aspirations
les plus partagées de son peuple.

Un homme qui ne ménage
pas ses efforts, qui n’économise ni son souffle ni sa salive. Un homme,
enfin, qui, contre vents et marées, tient d’une main ferme son cap.
Le cheptel politique de mon pays est tellement étique que les hommes
qui font métier de la res publica se sont croisés tant et tellement
de fois que les rancoeurs personnelles, les inimitiés d’un autre temps
(avant-hier, sous le régime colonial dirigé par Monsieur Ali
Aref Bourhan ; hier, sous celui orageux de Monsieur Hassan Gouled Aptidon)
et les attachements claniques au-delà du raisonnable brouillent dangereusement
la lecture que l’on peut se faire de leurs actes et de leurs pensées.

Daher Ahmed Farah,
très jeune, s’est montré attentif au sort d’autrui, aux plus
défavorisés surtout. D’où son intérêt à
la chose publique depuis ses années lycéennes. D’où sa
trajectoire professionnelle heurtée (études de gestion, École
de Saint-Cyr, travail à l’état-major, journaliste, enseignant,
écrivain, militant, chef d’un parti etc.) qui démontre son immense
curiosité et sa grande disponibilité.

Il me souvient que
ses adversaires ont insisté sur ce parcours peu commun pour y voir
le signe d’une instabilité psychologique. Il n’en est rien. Quand on
veut tuer son chien, on l’accuse de rage ! Foutaises, donc. Il m’en souvient
aussi DAF est également romancier, le premier en date dans notre petite
république – même s’il est vrai que Splendeur éphémère
est loin d’avoir révolutionné l’art romanesque, y compris à
Djibouti. C’était une oeuvre de circonstance certes, il fallait la
faire. Un point, c’est tout. Depuis qu’il est rentré au pays, à
la queue des années 1980, tout le monde s’accordera pour reconnaître
que cet homme a beaucoup apporté à notre pays.

Le courage et l’honnêteté
exigent qu’on reconnaisse cela, surtout si l’on est en désaccord avec
ses idées politiques. Ça s’appelle le fair-play. Enfin, j’ai
rencontré cet homme en quête de destin il y a quelques mois,
à Djibouti. C’était une poignée de jours avant son avant-dernier
embastillement dans la sinistre prison de Gabode. Je l’ai trouvé plus
combatif qu’avant, plus calme aussi. Son constat après les élections
législatives était sans appel, calmement devrais-je ajouter.

Relisons ces quelques
lignes extraites de sa Lettre à la jeunesse djiboutienne : «
Ces souffrances sans nom [celles du peuple djiboutien, s’entend] ne sont pas
tombées du ciel, pas plus qu’elles n’ont surgi du sol. Elles sont le
produit d’un régime et de son système de gestion des affaires
nationales. Elles sont les conséquences directes de l’alimentarisme
de nos gouvernants qui allient absence de vision politique, cupidité,
inertie et autres agissements fossoyeurs.

C’est le fait de ces
hommes et femmes dont le principal souci est de se servir de leur pays pour
eux-mêmes au lieu de le servir au mieux de l’intérêt général.
Nos souffrances sont, en un mot, le prix que nous payons pour la prospérité
exclusive de la poignée d’individus qui prétendent nous diriger.
Nous souffrons et ils prospèrent sous nos yeux sommés de suivre
en spectateurs captifs leur spectacle qui relève ridiculement du troupeau
insatiable. Mais, pour graves qu’elles soient, ces souffrances ne sont pas
insurmontables. Nous pouvons les faire refluer jusqu’à totale disparition.

C’est tout à
fait possible. Mieux, cela ne dépend que de nous. Pour y parvenir,
refusons d’abord de renoncer. Ne nous laissons pas impressionner par le spectacle
suranné des pâturants. Gardons la tête froide pour réagir
avec méthode et résolution. Une fois chassé le sentiment
de découragement qui fait le lit de la résignation, disons-nous
chacun que nous ne sommes pas seuls. Répétons-nous que c’est
tout un pays qui doit trouver son salut, que la quasi-totalité des
Djiboutiennes et Djiboutiens aspirent aujourd’hui au changement salvateur.
Pourquoi ? Parce qu’il est psychologiquement réconfortant de ne pas
se savoir seul. »

Qui
pourrait honnêtement soutenir le contraire ?

Quel Djiboutien/ne n’a
pas, dans le secret de sa conscience, proféré les mots pour
lui/elle-même, pour se convaincre qu’il/elle était en vie et
en pleine possession des facultés intellectuelles ? Combien de privilégiés
d’un instant dormiront tranquilles après ses paroles qui forent loin
la conscience de chacun ? Ce que d’aucuns n’osent pas encore en rêver,
Daher Ahmed Farah le dit et l’écrit. C’est bien cela son seul crime.

Que nous dit-il encore
? Eh bien ceci : « À tous, je remémore que ce régime
est incroyablement fragile et qu’il ne tient que par notre déficit
de résistance collective. Très sincèrement, ce pouvoir
est tout de faiblesses. Osons l’effort qui sauve. Alors ACTION ! ACTION !
ACTION ! Sous toutes ses formes constructives. La lutte continue… »
Ce lundi 16 juin 2003, cet homme affrontera à nouveau son destin…
dans la cour d’un palais de Justice. Cela nous concerne tous. Bien citoyennement.
A.A.W.

Citoyen
Djiboutien