06/12/03 (B224) On nous signale que DAF est rentré à Djibouti.

Plusieurs lecteurs nous
signalent que DAF, dont le discours avait été très mesuré
en Europe, est rentré librement à Djibouti.

DAF avait, semble-t-il,
mené des entretiens avec certains opposants présents à
Bruxelles et à Paris. Il avait toujours refusé de s’exprimer
sur les conditions de son procès dont il semblait avoir accepté
implicitement le déroulement et la sanction, faute de les dénoncer.

Mais il reste condamné
à une amende importante, qu’il n’aurait pas encore été
réglée.

Le sursis de paiement est fréquent à Djibouti, mais il condamne
les débiteurs sinon à un engagement de façade dans la
majorité, au moins à une neutralité et à se taire
: Aden Robleh, Ali Aref, Moumin Bahdon, par exemple, auraient subi les mêmes
pressions.

En rentrant à Djibouti,
DAF sera-t-il contraint au silence ou se fera-t-il embastiller de nouveau.

Son retour à Djibouti,
en toute liberté, pourra-t-il avoir des conséquences fâcheuses
sur l’aboutissement de la demande d’asile qui a été déposée
par sa famille auprès des autorités belges : en effet, la famille
de DAF pourrait être considérée comme n’étant pas
soumise à des persécutions de la part du régime.