09/12/03 (B224) Radio Trottoir cette semaine …. L’UIDH offre un billet d’avion à Maître AREF et une bagarre évitée de justesse à Roissy ..

Me
AREF, invité au congrès de l’UIDH, pour défendre les
Droits de l’Homme. On croit rêver !!

 


Maître Aref, conseil du Général Zakaria (entre autres) plaidant devant le Tribunal pénal de Djibouti, pour obtenir la condamnation de DAF puis d’Alhoumekani. (Source : TV djiboutienne)
Me Aref,
l’ancien défenseur des droits de l’Homme dont le monde vantait
alors les mérites, reconverti depuis quelques années dans
le Conseil et le Soutien à l’une des plus terribles dictatures
d’Afrique (Djibouti) et à ses sbires, doit partir, tous frais payés
pour Ouagadougou, afin d’assister au 3ème Congrès de l’UIDH
à Ouagadougou.

13 décembre
Paris Ouagadougou et retour le 21 décembre

On se souvient que, durant
son incarcération en 1999, l’UIDH avait élu Me AREF(alors défenseur
des Droits de l’Homme, Membre d’Amnesty International et nominé pour
le prix Ludovic Tardieux décerné aux Avocats qui ont lutté
pour les Droits de l’Homme) en qualité de Vice-président de
l’UIDH pour l’Afrique de l’Est.

Compte-tenu du retournement
de ses positions, chacun aurait pu imaginer qu’il démissionne de cette
fonction, car on ne peut défendre les Droits de l’Homme d’un côté
et soutenir la dictature de l’autre …. Il y a une incompatibilité
entre les deux. La démission eut été un geste honnête.

Nous espérons que
l’UIDH aura à coeur de mettre rapidement de l’ordre dans cette situation,
car ce serait prendre le risque d’une décrédibilisation de son
institution et d’introduire un personnage désormais et malheureusement
très controversé dans son congrès. D’ici à ce
que Guelleh suive les débats par personne interposée, il n’y
a qu’un cheveu ….

Une
bagarre évitée d’un cheveu, à l’aéroport de Roissy
! Le Secrétaire Général de l’Education nationale prend
peur et se met sous la protection d’un Chef de Service. Courageuses, les autres
personnalités, dont Paulette, s’éclipsent discrétement

(Fire fax, témoin oculaire)

Ce matin, le 8 décembre, à l’aéroport Charles de Gaulle,
vers 6:45, une délégation djiboutienne est arrivée.

Elle était composée
:

  • du Ministre de la Communication
    Rifki Abdoulkader,
  • du Secrétaire
    général de l’Éducation nationale Fathi Ahmed Chamsan
  • et d’autres personnalités,
    notamment la première Dame.

Les officiels de l’Ambassade
de Djibouti à Paris étaient là, bien sur, pour les accueillir
avec les marques amicales que les gens du milieu se réservent ….

Sauf, Paulette qui a brusquement
disparue et on ne sait pas pourquoi.

A la grande surprise de
la délégation djiboutienne, une altercation a éclaté
brusquement entre le Président de la section belge du MRD, Ali Salem
Omar (qui était présent, lui aussi, à l’aéroport,
mais pour accueillir un ami) et le Secrétaire général
de l’Éducation nationale, Fathi Ahmed Chamsan.

Rifki, le Ministre, a
pris peur et courageusement, il s’est vite éclipsé. Les responsables
de l’Ambassade ne comprenaient pas les raisons de cette dispute qui a failli
tourner au vinaigre.

Fathi Ahmed Chamsan a
eu très peur, lui aussi et il s’est fait petit, très petit devant
Ali Salem Omar, a tel point que les quelques personnes encore présentes
durent embarquer le SG, tellement il tremblait. C’est Abdoulrazak, responsable
du bureau du projet du Ministère qui l’a pris sous sa haute protection

Bref, on a évité
de justesse une bagarre dans l’Aéroport.

Mais, au fait, pour quelles
raisons ? On dit que Fathi Ahmed Chamsan aurait comploté contre Ali
Salem Omar lors de sa mise à l’écart du Ministère de
l’Éducation à Djibouti.