30/01/04 (B231) Les grandes manoeuvres franco-djiboutiennes s’achèvent sur de nouvelles orientations … géographiques. Qui a perdu la boussole ? L’état-major des FFDJ ou le correspondant de l’AFP ? (AFP)

Des manoeuvres militaires
franco-djiboutiennes, entamées le 10 janvier, se sont achevées
jeudi par une prise d’armes à Dikhil, à quelque 118 kilomètres
à l’est de Djibouti-ville, indique dans un communiqué l’état-major
des forces françaises prépositionnées à Djibouti
(FFDJ).

Ces manoeuvres ont mobilisé
3.000 militaires des forces armées djiboutiennes (FAD) et des FFDJ.
« Le but essentiel de cet exercice vise à entraîner les deux
forces à manoeuvrer conjointement pour la défense et l’intégrité
du territoire de la République de Djibouti face à une agression
extérieure », selon le texte.

Dans cette région
de la Corne de l’Afrique particulièrement troublée, les « deux
armées sont appelées à toujours plus de vigilance »,
indique le communiqué. « Il s’agit de parer à toute éventualité
et d’assurer la sécurité de la république de Djibouti
dans le cadre de l’application des accords de défense qui lient la
France à Djibouti depuis plus de vingt sept ans », ajoute le texte
signé par les chefs d’états-majors des deux armées, le
général Gérard Pons et Fathi Ahmed Houssein.

Ces manoeuvres ont permis
« de valider les plans d’action, de tester sur le terrain les capacités
de feu, de projection et de mobilité », précise le communiqué.
Ces manoeuvres ont nécessité la mobilisation de renforts venus
de France. Avec quelque 2.700 hommes, la France maintient à Djibouti
sa principale base militaire à l’étranger.