04/03/04 (B236) Grogne au sein de l’AND. Notre informateur souhaite apporter des précisions sur ce qu’il appelle une mutinerie …

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Note de l’ARDHD
Selon nos règles, nous publions ces informations sous la responsabilité
de ce lecteur, dont nous protégerons comme toujours l’anonymat. Les
vérifications que nous avons pu effectuer confirment la haute qualité
de ses informations. Le problème est certes très délicat
pour le régime et il est quasi impossible d’avoir des certitudes, mais
nous n’avons reçu aucune information contradictoire, ce qui laisse
penser que ces faits se sont bien déroulés à Djibouti.

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Sur les informations que
je vous ai transmises, je souhaiterai apporter deux précisions / informations
complémentaires :

1 – Le régime a
envoyé les grands patrons de l’armée pour résoudre la
crise. Les mutins ont rejeté l’autorité des plus haut gradés
presents à Obock, à Tadjourah et à
Dikhil. Tout ce beau monde a été renvoyé par les soldats.

Les mutins réclament
la venue du Grand Argentier Yacin Elmi Bouh, qui a effectivement peur de parler
avec eux.

N’est-ce pas lui qui avait
dit lors des grèves des Enseignants en 2001 que les
enseignants n’étaient armés que de stylos et qu’il n’avait pas
peur d’eux. Il avait même ajouté qu’il ne craignait pas les hommes
armés.

Pensait-il aux Policiers
impliqués dans l’affaire du 7 Décembre 2000 ? On se souviendra
que dès l’annonce de ces débordements, Yacin Elmi Bouh, toujours
aussi courageux en parole, avait immédiatement abandonné sa
famille pour se réfugier dans le Camp du Chef d’Etat-Major de l’Armée,
sous la protection de son pistolet de fabrication russe …

2 – Pour quelles raison
Aden Robleh Awalleh s’est-il rallié à IOG ?
Je me rappelle que lors de sa dernière détention à Gabode,
il avait reçu, de
votre part, un mot d’encouragement et de conseil aux fins d’accepter l’assistance
de Me Mohamed Omar. Aden avait suivi vos conseils alors qu’au départ,
il se méfiait de cet avocat.