19/03/04 (B238) LA VÉRITÉ. La nouvelle chronique du Sergent Ariko. Un virage radical à 180° qui laisse planer tous les soupçons !

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Note de l’ARDHD

C’est toujours avec beaucoup de prudence et de réserves que nous publions
des contributions émanant d’opposants ou qui s’affirment comme tels
(nous ne demandons pas l’identité de nos informateurs), dès
lors qu’au lieu de critiquer le régime dictatorial, elles ont pour
objectif de déstabiliser d’autres opposants et d’affaiblir toute l’oppositions.

Nous publions donc cette
contribution, uniquement pour le respect de la Liberté d’expression,
mais cela n’engage certainement pas les positions de l’ARDHD qui ne saurait
en partager les termes.

De plus, son auteur a,
semble-t-il, fait récemment un virage à 180°, qui laisse
planer les plus grands doutes sur la profondeur de ses engagements. Il ouvre
la porte à toutes les interrogations en particulier sur le risque d’un
double-jeu.

Pour nous en convaincre,
nous avons repris quelques phrases qu’il avait demandé de publier sur
notre site, il n’y a pas si longtemps. Ces phrases ressemblent à celles
de ce nouvel article, sauf qu’elles étaient dirigées à
l’époque contre DAF (et d’autres membres de l’opposition).

Seuls les imbéciles
ne changent pas d’avis, dit-on, mais notre équipe se pose désormais
des questions de fond sur la valeur des engagements, des affirmations (gratuites
?) et des positions, dès lors que, fluctuants au fil des jours, ils
décrédibilisent son auteur en laissant supposer des renversements
personnels d’alliance ou le règlement de comptes personnels.

La liberté d’expression
à des limites et nous refuserons désormais la publication de
contributions contradictoires, qui n’ont pour finalité (objectif ?)
que d’affaiblir l’opposition et de faire le jeu d’IOG. Nous savons qu’en prenant
cette décision, nous deviendrons la cible de certaines critiques. Qu’importe
si c’est le prix à payer pour soutenir le juste combat du peuple djiboutien.

Nous pensons que l’Union
de l’opposition véritable est indispensable. Cette Union aura la capacité
d’adresser un signe fort au Peuple pour lui donner le courage d’exprimer publiquement
sa décision de licencier Guelleh et sa bande.

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Extraits de notre site (toujours en ligne)

O4/04/03 (..
Ariko s’adresse à DAF) Depuis sa parution en 1992, je lis attentivement
votre journal, en dépit de la surveillance exercée par la SDS
qui surveille tous les acheteurs au Kiosque Clochard.

Au fond, je ne vois
pas ce qui attire les Djiboutiens si ce ne sont les quelques critiques à
l’encontre d’IOG, avec lequel, je sais que vous entretenez des relations secrètes.
(..)

(..)Comment Guelleh
qui ne vous aimait pas, vous a-t-il autorisé à aller vous promener
dans les rues de New-York, de Paris et enfin de Bruxelles et d’y installer
un domicile pour votre femme Madame Anissa Barkhat Soubagleh et vos 4 enfants.(..)

Comment expliquez-vous
que vous n’ayez pas été inquiété à votre
retour
(de Paris où DAF avait manifesté) ? Si ce n’est
pas en vertu d’un accord de double-jeu que vous auriez passé avec Guelleh
?

Le 28/01/03, nous
avons trouvé cette phrase lourde de sens « J’avais dit que Daf,
Ismail Guedi et les autres étaient achetés »

Le 19/11/02 toujours
à propos de DAF « DAF a conclu un accord avec IOG aux termes
duquel sa famille a été autorisée à quitter le
pays. En échange, il s’est engagé à ne plus aborder des
sujets brûlants qui touchent la Présidence de la République
(Ex : l’affaire Borrel, le meutre du Major Daheiyié, le blanchiment
d’argent sale en provenance de la France, le vol des deniers publics, l’appauvrissement
de la population etc…. – Bref tout ce qui fâche Guelleh). DAF, selon
des sources fiables que j’ai pu recouper, a conclu cet accord parce que sa
situation personnelle devenait intenable avec la responsabilité d’une
femme et de quatre enfants.
« 

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Contribution du Sergent Ariko publièe à sa demande et sous sa
seule responsabilité et avec toutes nos réserves.

Comme on peut le constater,
le régime d’Ismail Omar Guelleh a endormi tous les opposants sauf DAF.
DAF est le nouvel Amir de l’opposition djiboutienne.

Ce nom d’Amir ne vient
pas de moi mais d’Ahmed Dini que le journaliste des Nouvelles d’Addis avait
interviewé.

Le régime et
son chef savent tres bien que DAF n’est pas un tribaliste et qu’il combat
pour que les djiboutiens retrouvent leurs dignités perdues. Moi-même,
j’ai été pris à partie, un jour où je lisais le
journal Le Renouveau au Palais de la Présidence et que j’étais
l’Officier de permanence.

Les soldats du détachements
ont averti le Colonel Mahdi en lui signalant que j’avais des sympathies pour
l’opposition et que je lisais le journal de l’opposition dans les jardins
de la Présidence.

Le Colonel Mahdi s’était
faché et cela m’a valu de passer 18 jours dans la Résidence
secondaire de Gouled à Arta. J’étais convaincu que DAF ne jouait
pas avec l’opposition qui travaillait pour le régime comme le font
nombre de ceux que l’on connait.

Mon statut de militaire
m’interdisait de parler avec DAF qui etait placé 24 h sur 24 sous la
surveillance de la sécurité de Gouled-Guelleh. Je me rendais
de temps à autre à la blanchisserie là où il passait,
mais je ne pouvais pas lui adresser la parole sauf à prononcer les
phrases habituelles « Salam mouu aleikoum ». Je ne veux pas glorifier
l’honneur de DAF dans cette tribune, parce que ceux qui se disent opposants
dans un certain gelkade du GED et certains officiers de la Gendarmerie qui
ont élus domicile à Bruxelles.

Je tiens à dire
que le GED n’est que la face caché de la dictature et que je soupçonne
certains de ses menbres d’etre des agents de la SDS installés sur le
territoire belge comme l’est celui de Rideau un centre commercial d’Ottawa,
la capitale du Canada.

J’ai bien lu l’article
que l’officier Iftin a écriit. Je tiens à rappeler à
iftin qu’il n’est plus temps, maintenant, d’insulter le régime depuis
sa résidence de Bruxelles et qu’on a bien fait de partir avant que
le navire ne coule.

Tu savais ce que tu
faisais au Palais de l’Escale et maintenant, comme par hassard, avec l’autre
Lieutenant vous racontez ce que l’on y faisait, parce que vous jouez le jeu
du regime. Dans la cassette tu disais qu’Hassan Madobé t’avait contacté
directement pour que tu te rétractes et que tu affirmes devant l’avocat
qu’IOG n’était impliqué ni de près ni de loin dans l’affaire
Borrel.

Je tiens à rappeler
que lorsque tu es parti de Djibouti en 1998 pour mettre à l’abri ta
femme Leila et tes deux enfants, tu savais déjà que le régime
t’avait mis sur la touche.

Après avoir
installé ta famille en sécurité, tu as mis de côté
tes recommandations à la Justice belge en disant que tu allais revenir.
Le régime d’IOG n’a rien fait contre toi. Tu n’a jamais été
inquiété. Pourtant le régime d’IOG savait que tu avais
donner ton pistolet à Alain Romani pour que l’on descende en Ethiopie,
celui qui a tué le juge Borrel.

Le juge borrel est
mort, tué par des gens que tu connais. Alors pourquoi tu nous dis qu’IOG
a fait tel ou tel chose. N’as- tu pas toi-même collaboré avec
son équipe sur des affaires que tu connais et que je connais. Tu peux
dire n’importe quoi sur le site du GED, qui n’est que le site d’IOG par excellence.

Je vais publier mes
affirmations sous la forme d’articles qui prouveront que le GED n’est que
la face caché de la dictature. Sinon pourquoi fuyez-vous dès
que vous apercevez DAF et son comité du MRD ?

Pourquoi ne vous associez-vous
pas à ceux qui luttent pour la vérité et la restauration
de l’état de droit à visage découvert et qui ont payé
de leur liberté/vie à Djibouti. Je ne parle pas de Mohamed Moussa
Tour Tour, qui est l’espion de Guelleh auprès de la dite opposition
en Belgique.

Je sais que ton dossier
est bloqué par l’administration belge qui sait différencier
le vrai du faux. Si elle a ouvert une Ambassade à Djibouti, c’est dans
le but de savoir pourquoi tous ces Djiboutiens fuient leurs pays. Je sais
que la Belgique, comme le Canada, est une destination privilégiée
pour ceux qui ont pillé le pays et qui s’établissent comme des
opposants à un régime qu’ils ont servi depuis l’Independance
sous le fameux contrat tribal qu’Idriss Omar Guelleh avait offert aux Mamassans.Le
regeretté Cheiko l’avait dénoncé dans l’émission
MAHA KARUNA.

Ici, en Belgique, nous
sommes à l’aise. Tant mieux si les générations crèvent
en Afrique tandis que nous, nous vivons tranquillement.

Tel est le mot d’ordre,
que répètent ceux qui sont responsables de nos malheurs. Sans
chercher loin, je pourrais citer le cas du Maire actuel de Djibouti M. Samireh
qui vient d’acquérir une Villa à Orléans, une ville très
proche d’Ottawa où réside la famille de Babounasse.

L’immigration d’Ottawa
sait que cette villa est pour M Samireh et c’est pour cela que ceux qui soutiennent
le régime vont en payer le prix. Avant de partir pour la Hollande j’ai
pu féliciter le Minsitre de l’Immigration, Denis Coderre pour l’explusion
de la chanteuse du CCO Mrs Dahabo.

Je suis convaincu que
l’Immigation à Ottawa travaille avec le service de la Gendarmerie royale
pour débusquer tous les suspects, les faux opposants. Bien sur, ce
message s’adresse à l’Ambassadeur de Djibouti à Washington,
M. Olhayeh qui est passé grand maître de l’infiltration à
la frontière canadienne.

Les temps ont changé
et je remercie le Minsitre de l’Intérieur (Minister of Home Office)
M. Tom Bridge qui a la responsabilité de la Sécurité
aux USA. Je conçois mal que votre Président, un certain gelkade
se couvre de ridicule lorsqu’il déclare que l’Armée nationale
de Libération est constituée. De quelle Armée parlez-vous
Monsieur ?

Celle du khat que vous
chichez chaque jour ou celui des conversations interminables à la Gare
du Midi, qui est devenue un deuxieme Rideau (Ottawa). A parler comme des femmes
vous oubliez l’essentiel et ensuite, vous allez imaginer la constitution d’une
Armée nationale de libération qui pourrait bouter hors du Palais
l’actuel homme fort de la République de Djibouti.

Messieurs, soyez serieux
et ne tombez pas dans la folie sous l’emprise du khat et des propos faciles.
Votre position ne vous permet pas de mettre sur pied une telle Armée
alors que vous abusez de l’hospitalité belge et de la petite pension
de (hada) qui vous est octroyée mensuellement par l’Etat belge. Vos
camarades d’Ottawa ne sont pas mieux lotis.

Le site du GED est
devenu à Djibouti et pour les internautes, un sujet de passion que
l’on dissèque lors des séances de khat mais qui s’estompe ensuite,
comme la migraine. Des paroles prononcées pour se distraire et pour
oublier la dure vie de Belgique et du Courba.

Peut-on être
à l’aise, lorsque comme tu le dis, on a été renvoyé
de la Garde présidentielle pour des raisons politiques ? Ah quel plaisir
tu me fais ! Tes stupidités déclenchent mon hilarité.
Connais-tu les raisons pour lesquelles tu as été remplacé
par le Sous-Lieutenant Ibrahim Llmi Kaib (aujourd’hui limogé par Odette
et qui est passé au service des transmissions de l’Etat-Major de la
Gendarmerie de Mahdi) ?

Pourquoi ne dis tu
pas la vérité aux gens ? (*)
Est-ce que les Djiboutiens sont informés des interets que tu avais
dans la société du Sel ? Pourquoi les Colonels Mahdi et Omar
Bouh ont-ils comploté contre toi pour t’évincer de la Présidence
(*) ?

Les Djiboutiens ne
te connaissent pas bien, mais moi j’ai servi sous tes ordres et je sais ce
que tu as fait ! (Preuve en est la cassette de vidéo prise dans les
archives de la Gendarmerie nationale, au service de la SRD (*)
). La vérité progresse, cher Iftin et j’espère que tu
vas enfin parler et dire toute la vérité sur toi et tes méfaits.

Je vous attend, Monsieur
et je ne vous salue pas.

Sergent
Ariko
Londres



(*) Extrait d’une lettre ouverte que le Sergent Ariko
adressait au Commandant IFTIN le 29/12/02 et qui disait l’inverse sur :

– le remplacement
d’IFTIN,
– sur la cassette, que le Sergent Ariko se vantait d’avoir fourni à
Iftin.

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Mon Commandant ,

Je vous présente
à vous et à votre famille une bonne fête de l’Aïd
ainsi qu’au Lieutenant Alhoumekani.

J’ai pris connaissance
de la lettre que vous avez adressée au Dictateur de Djibouti et
je vous félicite pour avoir dit la Vérité sur votre limogeage
du Palais présidentiel.

Les Djiboutiens ne connaissaient
pas particulièrement les raisons de votre mise à la retraite
anticipée du corps de la Gendarmerie nationale, section de la sécurité
rapprochée du vieux Gouled

Je me souviens de tous
les problèmes que vous avez rencontrés lorsqu’IOG , Mahdi Cheik
moussa ainsi que le Colonel Omar Bouh Goudadé ont organisé ce
complot afin de vous discréditer personnellement aux yeux du vieux
Gouled

Je
vous envoie la cassette qui a été enregistrée,
lorsque
vous vous trouviez au camp Cheik Osman et que le vieux Gouled a refusé
de vous saluer à cause du complot qui avait été organise,
dans les faits, par IOG et les deux autres.

Ils vous ont remplacé
par le Lieutenant Ibrahim qui a été promu ensuite au grade de
Commandant. Je n’ai rien contre Ibrahim mais il doit ce poste au fait qu’IOG
ne voulait plus de vous au Palais.

Je vous rappelle, ainsi
qu’à tous les Djiboutiens que cette histoire avait commencé
en 1994 le jour ou vous vous êtes disputé avec le Colonel Mahdi
Cheik moussa et qu’il vous a donné l’ordre de quitter la Garde présidentielle.

Cher Ami, je vous rappelle
que nous n’avez fait que suivre la destinée que Mahdi avait fait subir
à l’ancien chef de corps le Colonel hoche Roblé.

Mahdi avait dit à
hoche qu’il allait commander la Garde présidentielle et que cette unité
ne ferait pas pas partie du corps de la Gendarmerie.

Arrivé au pouvoir
après avoir chassé le Commandant Yonis hoche de la Gendarmerie
du fait que ce dernier ne pouvait plus supporter la conduite médiocre
du nouveau Chef de Corps qui était déconsidéré
par la presque totalité des gendarmes mais qui était imposé
par IOG. IOG y tenait beaucoup parce qu’il pouvait lui demander n’importe
quoi …

IOG et Yonis hoche se
vouait une haine féroce. En fin de compte Yonis hoche a été
muté à l’État-major des Forces armées djiboutiennes
en compagnie du Colonel Hassan Osman, garde du corps de Gouled depuis longtemps.

Ainsi débarrasséde
Yonis hoche et d’Hassan Osman, le Colonel Mahdi, fort du soutien d’IOG, voulait
vous éliminer de la course.

Comme vous avez refusé
le marché, le camp Barkat Sirag a été coupé en
deux. (..)