20/03/04 (B239) Radio Trottoir. A lire sur le site du GED un article croustillant sur la violence et la haine dans les coulisses des Ambassades de Paris et de Djibouti et le jeu pervers, saccadé et perturbateur d’une actrice de troisième catégorie : la fameuse Paulette ! Trois blessés au minimum et du matériel public détruit ou endommagé.

lien avec l’article
original :

20/03/04
– Des nouvelles de nos représentations diplomatiques à l’étranger.

Du
rififi à l’Ambassade de Djibouti à Paris entre le clan Gouled
et la Kabyo alors qu’à l’Ambassade à Bruxelles après
des affrontements qui ont fait des blessés, les deux clans -Afar et
Issa- auraient promis de se retrouver lundi matin pour en découdre
à nouveau.

 

Par
M Goumati Houmed Gourad

Depuis
la  » disparition  » d’
Aïcha
Bogorreh
on comprend que le clan
Gouled n’ait pas accepté les conditions de cette disparition
pour le moins sujette à cautions car se produisant par empoisonnement
et quelques instants après que Kadra Haïd ait rendu visite
à celle à qui elle vouait une haine de longue date
mais
qui reste, dans les cœurs et les esprits des Djiboutiens et des
Djiboutiennes, la  » grande Dame de notre pays  » alors que
la Kabyo est et restera la dernière femme du pays ….quoi
qu’elle fasse.

Les
ambitions sans limites de la  » parvenue  » on connaît.
En dehors de toute compétence elle désigne qui elle
entend nommer retirer de tel ou tel poste comme elle le fit récemment
avec les nominations de nouveaux Ambassadeurs.

  • Madame
    décide et chacun doit donc dans son esprit s’exécuter et si
    possible en faisant des courbettes.

Si elle avait pu nommer
 » trois pieds  » comme Ambassadeur pour … services répétitifs
….rendus … elle l’aurait fait.
Ceux qui savent me comprendront.

Mais ce que prend sans
gêne la Kabyo au Palais de l’Escale de Djibouti face à des esprits
faibles qu’elle contraint à sa manière ….comme un Tani
qu’elle garde sous le coude, elle l’obtient difficilement
lorsqu’elle se trouve face à un membre du clan Gouled ou tout simplement
face à un notable Afar et a fortiori à un Issa.*

Afars
et Issas sont au moins d’accord sur ce point, ils ont bonne mémoire
et la verraient bien goûter un séjour tous frais payés
à la prison de Gabode – dans une cellule de droit commun – plutôt
qu’au Ritz où la Kabyo est en séjour actuellement et, bien évidemment
aux frais des contribuables djiboutiens et sur les Finances publiques.

Comme
 » Madame  » a besoin sans cesse d’une cour autour d’elle cela fait
à chaque déplacement des dizaines de millions de Francs Djibouti
qui s’envolent alors que cet argent serait bien utile à Djibouti plutôt
qu’être ainsi dilapidé.

On
savait que la Kabyo s’impliquait de plus en plus dans les affaires de l’Etat
mais lorsqu’elle se déplace et débarque dans une Ambassade elle
met de l’animation .

Là où l’affaire
se  » Kadratise  » et verse dans le burlesque – dont elle s’est fait
une spécialité dans les milieux diplomatiques internationaux
– c’est lorsque  » Madame la kabyo  » débarque à l’Ambassade
de Djibouti à Paris – comme elle vient de le faire – et s’étonne
que le nouvel Ambassadeur de Djibouti ne soit pas encore en place alors qu’elle
l’a fait nommer il y a de cela quelques semaines.

On la
savait négrière car trafiquante d’enfants à partir de
Djibouti et par utilisation de passeports diplomatiques, nous savions qu’elle
et ses 3 Daltons de frères puisaient à pleines mains dans les
Finances publiques mais nous ignorions qu’elle savait créer une animation
en milieu diplomatique à l’étranger.

Oui
mais voilà l’Ambassadeur de Djibouti au Japon – M Rachid Ahmed Farah
– qui devait prendre le poste diplomatique dans la capitale française
refuse car il se trouve très bien à Tokyo alors que l’Ambassadeur
en place à Paris et son épouse Fatoum Idriss Gouled  » virés
des lieux  » par la Kabyo doivent de plus subir un inventaire  » jusqu’à
la cuillère près  » de leur logement de fonction et de la
Chancellerie – toujours sur ordre de devinez qui ? la Kabyo évidemment
!!!.

La
Kabyo  » Reine des voleuses à Djibouti  » n’hésite pas
à leur imposer les pires affronts en affirmant que « c’est un
couple de voleurs, ils sont capables de partir avec l’argenterie….. « .

Ce que Kadra Haïd
n’avoue pas c’est que le logement de l’Ambassadeur à Paris pourrait
fort bien l’intéresser pour ses enfants, quelques neveux et nièces….

Pour établir cet
inventaire et l’état des lieux, Kadra va donc ordonner dans un premier
temps au comptable de l’Ambassade de Djibouti à Paris M Houmad de le
faire mais qui refuse catégoriquement – à juste titre – de
recevoir un ordre de celle qui se prend pour la présidente de Djibouti
alors qu’elle n’est qu’un ersatz d’épouse de président autoproclamé.

Folle de rage, la Kabyo
se précipite sur le téléphone, appelle Djibouti pour
faire immédiatement suspendre le comptable de l’Ambassade de ses fonctions
et donne un ultimatum à Mourad Hussein Mouti
– premier conseiller – et à Mohamed ARTAWE ; le payeur de l’ambassade
de Djibouti a Bruxelles étant dépêché hier matin
a PARIS pour faire l’inventaire et l’Etat des lieux….de l’Ambassade.

Fatoum
Idriss Gouled a annoncé la couleur et n’est pas prête de se laisser
faire.

Du peu que l’on sait
d’elle, elle risquerait bien d’y avoir du grabuge si un envoyé ou la
Kabyo pointaient le bout de leur nez au domicile de l’Ambassadeur qui, rappelons-le
est sous statut diplomatique, ce qui signifie que si des coups de feux venaient
à être échangés …. la police française
ne pourrait pas intervenir car se situant officiellement en territoire djiboutien.

Ce
sont les voisins qui vont être contents d’assister gratuitement au spectacle
d’une comédie burlesque « à la Kadra Haïd » qui
risquerait de rameuter sa « troupe » pour investir les lieux où
hélas il risquerait bien d’y avoir des blessés et des morts
si l’affaire s’envenimait.

  • Par
    ailleurs, ce qui est certain c’est qu’il y a eu des blessés à
    l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles.

On
sait que nos deux Ambassades à Paris et à Bruxelles
oeuvrent ensemble dans les trafics d’enfants, de faux billets, et
surtout de drogue sous la direction de Mourad
Hussein Mouti – premier conseiller à Paris après avoir
été discrètement déplacé de Bruxelles
où il fut trouvé en possession d’une importante quantité
de drogues, estimée alors à plusieurs millions d’USD
; mais nous ignorions que les mêmes représentations
burlesques étaient données en spectacle quasi simultanément
dans les deux capitales d’Europe.

Figurez
vous qu’hier matin l’Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles a
lui aussi voulu ne pas être en reste et faire démonstration
d’autorité mais sans en informer sa chancellerie à Djibouti.

Voulant
s’attirer la sympathie de quelques Afars, l’Ambassadeur M Mohamed
Moussa Chehem a tout simplement viré de son bureau M Guireh
Awale Mairane – son premier conseiller d’Ambassade – sans prévenir
qui que ce soit pour le remplacer illico presto par Chehim di Chehim
Délégation.

Guireh
Awale Mairane ne l’a pas entendu de cette oreille et c’est opposé
à cette décision alors qu’une violente bagarre opposait
les Afars et les Issas dans l’Ambassade.

Résultats
: 1 blessé chez les Afars – 2 blessés chez les Issas,
quelques chaises et tables détériorées…

Bien
que l’affaire se soit apparemment calmée, deux clans se seraient
constitués au sein de l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles
qui a été fermée et rendez-vous aurait été
pris pour lundi matin pour en découdre.

Conclusion.

On
ne travaille pas beaucoup dans certaines représentations diplomatiques
de notre pays à l’étranger mais force est de constater que c’est
toujours très animé et que l’on ne s’y ennuie pas.

 

M
Goumati Houmed Gourad

Ancien
Haut Fonctionnaire
Réfugié Politique – Canada
Membre du Gouvernement en Exil de Djibouti