15/04/04 (B242) Comment Guelleh transforme un drame national en une source potentielle de revenus qui lui assurera un petit complément financier personnel.

Guelleh n’a pas attendu
longtemps pour transformer le drame que vient de vivre Djibouti avec les inondations
catastrophiques, en une source de revenus, alors que financièrement,
son pays, le peuple et le trésor sont ‘à sec’.

Que peut-on lire
sur l’ADI ?

15/04/2004 – Djibouti
lance un appel à la Communauté internationale pour le financement
( 20 millions de dollars US) des travaux de réaménagement et
de sécurisation du lit de l’oued d’Ambouli
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale,
M. Ali Abdi Farah, a exprimé aujourd’hui lors d’une réunion
d’information du Corps diplomatique et des Chefs de mission des Organisations
régionales et internationales, la détermination des plus hautes
autorités djiboutiennes de mettre un terme aux crues dévastatrices
de l’oued d’Ambouli.

Le Chef de la diplomatie
djiboutienne a, à cette occasion, lancé un appel à la
Communauté internationale pour permettre au gouvernement de disposer
de 20 millions de dollars US, lesquels serviront à financer les travaux
de réaménagement et de sécurisation du lit de l’oued
selon les études entreprises par le Ministère de l’Agriculture.
(..)

Décidement, un
drame national, cela devient une aubaine pour celui qui se moque éperdument
du sort des Djiboutiens. Malmené de tous les côtés, soupçonné
par le FMI et par d’autres organisations internationales de mettre (disons
le pudiquement … !) de l’argent de côté pour ses vieux jours,
Guelleh trouve la ressource ultime, face au désespoir d’une population,
de quémander de l’argent qui finira comme toujours dans le puits sans
fond … de ses poches et de celles de ses proches.