22/04/04 (B243) Affaire Borrel : et si la France n’avait accepté de déclasser que certains documents ‘Secret défense’, que parce que les autres la dérangent ? (ARDHD)

Affaire Borrel : nous
avons appris que la France avait accepté de déclasser certains
documents ‘Secret Défense’ qui ont été finalement transmis
(avec du mal !) au Juge d’Instruction, Mme Sophie Clément, en charge
de l’affaire Borrel.

  • Mais nous savons aussi
    que la France ne les a pas tous déclassés. Il y en a d’autres
    qui sont toujours protégés par le Secret défense.
  • D’autre part, Guelleh
    ne cesse de répéter que c’est lui qui a demandé à
    ce que les documents ‘Secret défense’ français, soient déclassés.

Curieux, vraiment très
curieux !

Avec notre mauvais esprit
bien connu, nous avons posé le problème suivant :

  • Si Guelleh a demandé
    le déclassement de tous les documents, c’est parce qu’il y avait
    intérêt : cela ne fait aucun doute. Il provoque, car il sait
    que la France est mal à l’aise.
  • Si la France n’en a
    déclassé qu’une partie, c’est qu’elle n’a pas intérêt
    à déclasser les autres.

Qu’y-a-t-il donc dans
les documents non déclassés ? Quelque chose qui pourrait bien
arranger Guelleh et déranger simultanément la France, à
ne point en douter.

Quel peut-être
le point commun ?
A notre avis, cela ne peut-être que quelque chose qui dérangerait
la France et ses activités (ou celles de ses fonctionnaires) à
Djibouti.

Pourquoi pas ? Guelleh
jette le bouchon et dit à la France : déclassez donc les documents,
car cela va mettre au grand jour des manoeuvres françaises curieuses
(sic). Il lance le défi, sachant que la France ne pourra pas le faire,
sauf à se dévoiler …

La France ne le fait que
partiellement : elle ne déclasse que certains documents probablement
parce qu’ils ne lui portent pas de préjudice. Mais elle sait que Guelleh
sait. Contrainte alors à céder à son chantage, elle n’a
plus d’autre choix que le soutenir diplomatiquement (cf déclaration
du Quai d’Orsay). CQFD

Ce ne sont que des
élucubrations de notre équipe qu’il convient de prendre avec
toute la prudence nécessaire.. En tout cas la remise de tous les documents
classés ‘Secret défense » à la Juge d’instruction
pourrait mettre un terme à tous les doutes et à toutes les interrogations.

Je te tiens … tu me
tiens …
par la barbichette ….