04/05/04 (B245) Houmed Daoud répond à ses détracteurs et il confirme ses propos.

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Note de l’ARDHD

Après cette publication, nous mettrons un terme définitif à
toute polémique sur ce sujet, en application de nos règles de
fonctionnement. Chacun s’étant exprimé, les lecteurs se forgeront
leur propre avis.
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Suite à ma contribution
parue dans les numéros 243 et 244 des bulletins d l’ARDHD, à
travers laquelle, je n’ai fait que relater les faits. L’une des personnes
mises en cause à violemment répondu à mes propos.

Avant de répondre
point par point aux allégations mensongères et non fondées,
concernant tant ma famille que moi-même, je voudrai rendre hommage à
la DEMOCRATIE FRANCAISE et, à ce pays qui m’a accordé asile
et protection (FRANCE. Je voudrai également féliciter toute
l’équipe de l’ARDHD, pour la qualité de son travail, qui consiste
à permettre aux uns et autres ( y compris aux gueux du Premier MINISTRE),
d’exprimer une opinion.

Avant d’expliquer aussi,
les tenants et aboutissants de mes démarches, qui ont manifestement
suscité autant d’émotion dans l’entourage du numéro 2
djiboutien, je tenterai d’apporter quelques éléments d’informations
relatifs aux écrits de Mr l ‘agent comptable de l’ONED. Ceci, dans
le but d’éclairer les lecteurs, et non pour répondre à
l’auteur des textes, qui a pour mission, de me détourner de mes objectifs,
qui s’inscrivent de toute évidence, dans un cadre strictement politique.
:

1 ) S’agissant de l’échec
social qu’il m’impute, je suis amené à répondre que,
je vis modestement certes, mais dignement, sans voler qui que ce soit…

2) Pour ce qui est du
PROJET APICOLE de DIDALE, je voudrais signaler aux lecteurs, que j’étais
chargé à l’époque ( 1991 ), des relations avec les donateurs,
tandis que Monsieur Houmed KAMIL, des finances. D’ailleurs, même à
ce jour, il a la délégation de la signature des comptes du projet
associatif en question.

Dans le cadre de ce même
projet, j’ai été envoyé en formation technique dans l’EST
de la France aux frais de la MISSION FRANCAISE de COOPERATION, du 15 Mai 1991
au 03 Juillet 1992.Profitant de mon absence et, des hostilités militaires
qui s’annonçaient en premier dans cette région du pays, Monsieur
Houmed .M.KAMIL s’est rendu sur les lieux de l’implantation du projet, afin
de récuperer le matériel stocké dans le dépôt
,pour le mettre à l’abris du pillage éventuel. Ironie du sort,
il n’a pas attendu les  » pillards annoncés  » mais, il s’est
servi lui-même en s’appropriant tout ce qui pouvait lui être utile
au chantier de construction d’une maison, qu’il était en train de se
faire bâtir à Tadjourah à cette époque.( j’éviterai
d’impliquer sa famille dans cette histoire, dans la mesure ou, je suis fidèle
à l’édu cation qui m’a été donné et, au
code de la famille… )

3) Concernant mon départ
en exil, de Djibouti vers la France, seuls les officiers de l’O.F.P.R.A (
OFFICE FRANCAIS DE PROTECTION DE REFUGIES ET APATRIDES ) connaissent mes motivations
réelles, qui ne sont que politiques bien sur !!

En revanche, je tiens
à porter à la connaissance de l’Ambassade de France à
Djibouti, qu’il existe des faux réfugiés politiques, qui
perçoivent indûment et illégalement des allocations et
d’autres avantages sociaux versés par la France, tout en étant
fonctionnaires dans leur pays d’origine
. L’un est professeur au lycée
d’Etat de Djibouti ( Mr Adawa HASSAN ALI ) et, membre du soi-disant Parti
Socialiste Djiboutien ( un des partis politiques, qui poussent d’ailleurs,
comme des champignons dans notre pays… ) L’autre est contractuel auprès
de l’antenne djiboutienne de l’OMS. Il n’est autre que le petit frère
de l’agent comptable de l’ONED ( Ahmed MOHAMED KAMIL). Pour les mettre hors
d’état de nuir, pécuniairement parlant , j’ai d’ores et déjà
pris attache ici en France, auprès des administrations en charges des
questions de cette nature.

4) Comme vous pouvez l’imaginer,
il est extrêmement difficile, de se rendre à Djibouti, quand
on est titulaire d’un statut de réfugié politique, sauf si l’on
a la bénédiction du régime djiboutien, comme c’est le
cas du petit frère du comptable et de notre professeur, qui sert d’ailleurs,
de « nègre de service » à notre comptable, qui
éprouve quelques difficultés à écrire…

En gros, je suis interdit
de séjour à Djibouti !!!

5) Enfin, j’en viens,
aux questions relatives aux différends, qui ont opposé mon cousin
maternel et moi, à l’ETAT MAJOR des F.F.D.J ( Forces Françaises
Stationnées à Djibouti ). Ce dernier est propriétaire
d’un terrain de 950 m², remblaié et nivelé, dans le
quartier Ouest de Tadjourah. Cette propriété domaniale privée
se trouvait à proximité du camps du détachement militaire
français, installé dans le cadre du dispositif baptisé
« ISCOUTIR « ( Force d’interposition ).

En accord avec les Articles
554 et 555 du code civil, mon cousin, propriétaire de la dite propriété,
a demandé réparations liés aux dommages relatifs à
une occupation illégale de 55 mois, de la propriété privée,
par les F.F.D.J. Grâce à l’esprit conciliant du Général
Joèl AGAISSE, Commandant en chef des FFDJ de l’époque,
les poursuites judiciaires contre la grande muette, qui est censée
être, apolitique, ont été évitées. Ce grâce
aussi, à l’indispensable médiation du SULTAN de Tadjourah,
Monsieur Abdoulkader HOUMED.

Dans ce contentieux, le
rôle du haut responsable coutumier de Djibouti,a été plus
que prépondérant. Pour renoncer à ses revendications
légitimes, mon cousin en question, a été contraint, de
céder à la demande du CHEF SUPREME des Afars, qui dispose d’une
espèce de droit régalien, dans la tradition afar. Sa décision
est donc irrévocable pour tous les Afars !!

Comme quoi, je n’ai
pas abandonné cette affaire lamentablement, comme l’a souligné
injustement et surtout, avec rage au cœur, Mr l’agent comptable
de l’OFFICE NATIONAL des EAUX de DJIBOUTI !!! Alors, soucieux d’être
en adéquation avec mes propres principes, qui consistent essentiellement,
à me protéger et, à respecter la vie privée d’autrui,
je suis amené à faire abstraction, par rapport à certaines
informations d’ordre privée, qui concerne Mr l’agent comptable
et même sa propre famille. Force est de constater aussi et surtout,
que je suis en train de m’adresser aux lecteurs et non, aux mercenaires
en tout genre !

Pour ce qui est des actions
politiques en matière économique, que Mr le Premier MINISTRE
est chargé de conduire, et que je me suis permis de critiquer ouvertement,
à tort pour certains, à raison pour d’autres et moi-même,
n’est fondée que sur le favoritisme et,la corruption, qui gangrènent
notre société, hélàs !

Par souci d’honnêteté
et par conviction personnelle, je dois signaler que, Mr le PREMIER MINISTRE
DILLEITA MOHAMED DILLEITA ,a des qualités personnelles irreprochables
! Mais,mon objectif ne consiste pas à juger sa personne en tant que
telle, mais l’homme politique qu’il est censé représenter.

Enfin,je tiens à
porter à la connaissance de Mr l’agent comptable,Houmed MOHAMED
KAMIL, ainsi que son camarade, Mr Adawa HASSAN ALI, professeur d’histoire
au LYCEE de Djibouti et réfugié politique djiboutien domicilé
à Paris ( 75020 ), chargés des sales besognes, que toutes leurs
actions se solderont par des échecs,dans la mesure où je refuserai
dorénavant de répondre à leurs provocations.

Permettez-moi, mesdames
et messieurs, d’attirer votre attention, sur le fait que les vrais agents
à la solde du régime, ne sont jamais dénoncés,
sous quelque pretexte que ce soit.Si j’était agent,ou plutot « indic »
,
le comptable n’aurait pas prit le risque de me dénoncer, puisqu’il
sait mieux que vous et moi, en quoi consiste cette mission peu honnorable…

Pour finir, en ma qualité
de citoyen de ce petit pays de 23 000 Km², dont je ne peux qu’être
fier, j’invite M Dileita Mohamed Dileita, Premier Ministre, à tirer
toutes les leçons du « fiasco électoral « du 09
Janvier 2003, dans son propre fief (Tadjourah) , avant de songer à
poursuivre une carrière politique.

Houmed
DAOUD