07/05/04 (B246) Lettre ouverte à Daher Ahmed Farah (Lecteur)

Dans sa récente
interview accordée à Jeune Afrique, IOG a affirmé publiquement
que les auteurs de l’attentat du Café de Paris étaient ADEN
ROBLEH AWALEH et ses Lieutenants.

Il y a 14 ans, le même
IOG avait officiellement accusé toute une communauté nationale
(Gadaboursi). Plus de 300 membres (hommes, femmes, jeunes et vieux) de cette
communauté ont été sauvagement torturés et humiliés
sous les ordres du chef de securité : toujours le même IOG .

Il y a des questions à
se poser ?

Si IOG n’avait rien à
voir dans l’attentat du Café de Paris ni la disparition du Juge Borrel,
pourquoi se serait-il empressé d’accuser sans preuve les Gadaboursis
? Voulait-il protéger à cette époque, son ex (futur ?)
rival potentiel dans la course à la Présidence ? Non je ne le
crois pas.

Il est vrai que le PRD
n’existait pas encore à l’époque, mais l’histoire revient à
l’actuallité. En accusant directement Aden Robleh, IOG a reconnu implicitement
que l’accusation portée contre les Gadaboursis n’était qu’une
manoeuvre politique.

Le MRD existe maintenant,
avec à sa tête le dynamique Président Daf. Alors nous
attendons à ce que ce dernier pose toutes ces questions au locataire
du Palais de l’Escale et qu’il exige des explications et l’attribution de
dommages aux victimes innoncentes de ce triste moment de notre histoire. Les
colonnes du Renouveau sont certainement un excellent support pour poser les
questions.

D’autant plus, que dans
la dernière édition du Renouveau, vous avez consacré
tout un article à l’arrestation arbitraire du jeune poète d’Ali-Sabieh,
par un membre des R.G (Vous avez eu parfaitement raison d’écrire sur
cette affaire, car nous devons, en tant que democrates, lutter contre toute
les formes d’injustice.)

Alors, pourquoi ne médiatisez-vous
pas les tortures et les actes de barbaries qui ont été commis
et qui auraient pu être orchestrés directement par IOG contre
une partie de la communauté djiboutienne en profitant de la médiatisation
de l’affaire Borrel (café de Paris: car il s’agit d’un sujet d’actualité)

En vous remerciant d’avance,
Monsieur le Président du MRD, je vous prie d’agréer mes salutations
et mon soutien inconditionnels.

Gabobeh
de l’avenue 26