19/06/04 (B252) Djiboutiwatch : un enfant mort-né ? Une escroquerie intellectuelle ?

Il y a quelques semaines,
un lecteur nous adressait un communiqué qui faisait état de
la création au Canada d’une ONG sous le nom de Djibwatch. Pour conforter
son annonce, il nous donnait les numéros d’enregistrement au Canada
et il nous adressait un mail dans lequel il essayait de nous faire croire
que l’annonce de la création de cette association avait été
reprise par LOI.

Nous n’avions rien vu
de semblable sur le site de LOI et nous avions conclu à une tentative
d’intoxication. Une de plus.

Plusieurs semaines après,
non seulement le site Internet de Djibwatch n’est plus en construction,
mais il est signalé comme inexistant sur la toile.

Faire des grandes annonces,
promettre des miracles, c’est certainement intéressant, mais nous trouvons
lamentable, si c’est le cas et si la thèse est confirmée que certains Djiboutiens (dont nous ne dévoilerons pas
l’identité, en vertu de notre charte de respect de la personne privée)
puissent utiliser de telles méthodes pour se moquer de la Communauté djiboutienne
dans son ensemble.

Mais quels en seraient les
buts et les bénéfices attendus
?

Doit-on soupçonner la main d’IOG ?

Ont-ils jeté l’éponge par manque d’énergie ? Gérer une ONG demande des moyens et des efforts constants, importants et renouvelés chaque jour.
Ou tout simplement une difficulté technique passagère qui sera résolue dans quelques heures / jours ?

Nous n’avons pas de réponse à donner à la minute.