26/06/04 (B253) Un lecteur canadien tient à rendre hommage à l’épouse de DAF.

Note de l’ARDHD
C’était avec beaucoup de réserve et uniquement au nom de la liberté d’expression, que nous avions publié
le message d’un lecteur qui posait des questions au sujet de l’épouse
de DAF. Nous avions précisé que nous n’adhérions absolument pas à son point de
vue.

A la suite cette
publication, plusieurs lecteurs ont tenu à adresser à l’épouse de DAF, des messages de sympathie
et de soutien. Nous en publions quelques passages. A noter que nous avons
archivé (sans publication) les messages de ceux qui ont senti leur repousser les ailes
du tribalisme et qui aurait voulu profiter de cet épisode pour assurer
une tribune à leurs thèses, que nous critiquons.
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1 – Hommage à
Anissa Barkat Soubagleh (l’épouse de DAF).

Née en 1964 à Djibouti-ville en République de Djibouti,
Anissa Barkat Soubagleh (Gadaboursi) fait ses études primaires et secondaires
à Djibouti-ville, la capitale. En 1984, son baccalauréat en
poche, elle se rend en France pour continuer ses études (Licence en
Droit). Puis elle revient au pays et decide se marier avec cette jeune homme
jeune intellectuel et intelligent (Daher Ahmed Farah).

Elle occupe plusieurs
postes dans la fonction publique à Djibouti et par la suite se classe
premiere à un concours qu’elle a passé au Ministère des
Finances djiboutiens, nombre des candidats = 17 personnes.

Quelques temps après,
son mari, DAF, entre officiellement dans la politique (en 1992) à la
faveur de la timide ouverture démocratique instaurée par la
Constitution du 4 septembre 1992. Anissa appuya/support fermement son mari.

C’est le debut des problèmes
pour le couple. Pendant 1 an et demi, Anissa Barkat Soubagleh, la femme de
DAF, a subi un harcèlement moral horrible dans son Ministère
: insultes, injures, humiliations quotidiennes, et répétées,
toujours en public.

Il n’y a pas de mots pour
expliquer tout ce qu’elle a subir. Elle avait perdu 15 kg. On appelle ca « harcélement
morale ». Ce n’est pas fini : l’incompréhensible licenciement de
cette femme mariée travaillant au Ministère des Finances, d’une
courageuse épouse et mère d’enfants, et qui se bat au quotidien
pour l’harmonie et l’épanouissement de son foyer, de sa famille, même
si son mari se bat pour la transparence des Deniers Publics :

[…] Par Note de Service
du Directeur des Recettes et des Domaines M. Ibrahim Hamadou Hassan, Madame
ANISSA BARKHAD SOUBAGLEH a été
 » pour compter du 16 juin 2001, mise à l’écart du service
en attendant de statuer sur son cas de façon définitive  »

Par Décision 2001-0777/PR/MESN du 10 octobre 2001 du Secrétaire
Général du Gouvernement M. Mohamed Hassan Abdillahi a décidé
:  » Madame ANISSA BARKAT SOUBAGLEH est révoquée pour abandon
de poste …La présente décision qui prendra effet à
compter du 5/09/1999 « 

Une Décision qui
ne se réfère à aucune des Décisions prévues
par le Statut des Fonctionnaires, à aucun visa des textes qui réglementent
le Corps de l’Administration Générale de la République
de Djibouti […]

DAF et Anissa avec les
enfants quittent Djibouti pour se réfugier en Belgique.
La famille d’ANISSA BARKAT, vivait au Quartier 7 de Djibouti-ville. Son père
qui avait démenagé à Borama (Somaliland) vit maintenant
à Bruxelles (Belgique).

Anissa Barkat Soubagleh
est mère de quatre enfants et vit maintenant à Bruxelles avec
son mari .
Ottawa rend HOMMAGE à cette femme courageuse, simple, sérieuse,
honnête et sincère.

Ottawa
Ontario
Canada

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2 – Réactions
à propos d’un lecteur tribaliste

Permettez-moi de réagir face à ce lecteur dont vous avez publié
les ecrits d’un autre âge. Comment a-t-il même pu imaginer de
comparer l’épouse de DAF à la Kakyoo ?

Kabyoo est une dictatrice
! Tire-t-elle une fierté personnelle dans le fait d’appartenir à
sa tribu Issack ?

Répondant à
l’auteur, je peux l’assurer que les Gadabourcis n’ont pas besoin du soutien
de l’épouse du Président du MRDD. Ils sont avant tout des citoyens
à part entière comme tous les Djiboutiens et ils aspirent à
la liberté, à la justice équivalente pour tous et au
droit équitable de s’exprimer.

Les Gadabourcis ont leur histoire, mais ils sont républicains, comme
tous les Djiboutiens.

Simplement les réfugiés
Gadabourcis au Canada sont favorables à la candidature d’Omar Osman
Rabeh, figure de notre indépendance, à la Présidence
de la Rpublique et ils le font en toute démocratie, simplement pour
répondre à ce lecteur qui tente une campagne anticipée
en faveur d’Ismaël Guedi.