01/07/04 (B253) De la délégation au bordel. Lettre adressée par un groupe de jeunes et publiée sous leur responsabilité.


"Cher Monsieur le Président de l’ARDHD.

Nous sommes un petit groupe
de jeunes afars de Bruxelles et nous avons des petites remarques à
publier sur Monsieur Chehem Délégation. Ce monsieur, qui est
aujourd’hui bien connu des Djiboutiens qu’ils soient à l’intérieur
du pays ou à l’extérieur, vient encore une fois de faire
une grosse bêtise. Il s’amuse à semer la zizanie entre les
djiboutiens de Bruxelles.

En effet, cet homme serait,
dit-on, soupçonné d’avoir tué l’un de ses compatriotes
au pays ( intentionnellement ou non ?). Il est un fait, c’est que depuis cela,
il ne peut plus remettre les pieds à Djibouti.

Chez les Afar, un crime
est un acte odieux. Il est punissable et la loi du talion s’appliquer. Lorsqu’une
tribu a perdu l’un des siens, il n’est pas question d’accorder le moindre
pardon au coupable. Selon la loi coutumière, il doit payer cher, très
cher…Le jugement aurait été prononcé depuis très
longtemps (bientôt 20 ans) et faute de l’accepter et de s’acquitter
de sa dette, il aurait été conseiller au jeune Chehem de prendre
la fuite.

Depuis cela, il erre parmi
différentes villes universitaires de France, notamment celle de Poitiers.
On pense qu’il aurait pu devenir très jeune, une sorte de délinquant.
Heureusement des proches (la famille Chehem Daoud ) qui l’avaient récupéré,
lui avaient trouvé un petit poste à l’Ambassade de Djibouti
à Paris.

Mais comme le naturel
revient vite au galop, le jeune Chehem aurait commis encore une fois des erreurs
et des fautes… il aurait été écarté de la
représentation diplomatique djiboutienne à Paris, pour cela.

Très vite on lui
a donné le surnom de Chehem Bordel. L’oisiveté et son nouveau
surnom sont devenus insupportables pour lui. Cela va l’inciter à
chercher une autre affectation.

Il débarque à
Bruxelles où les anciens continuent à l’appeler Chehem
Délégation. Il est soulagé et décide alors de
faire venir une femme de Djibouti qu’il aurait épousé selon
les préceptes de l’Islam ( à l’en croire bien sûr
!). Il l’a fait venir en Belgique pour la présenter à l’Office
des Etrangers. Nous la connaissons et allons avertir les autorités
compétentes.

Quelque que temps plus
tard et comme promis, Chehem Bordel décroche un petit poste d’espion
pour le compte de Guelleh ( celui qui a massacré ses frères
et sœurs, ses cousins, ses compatriotes…) à l’ambassade
de Djibouti à Bruxelles.

Très vite, de nouveau
costumé et cravaté grâce à son salaire local d’environ
1500 euros et le complément sous forme d’émoluments destinés
à récompenser les travaux extraordinaires qu’il doit réaliser,
Bordel est tout feu, tout flamme. Il est content. Il est fou de joie…

C’est ainsi qu’à
l’approche du 27 juin 2004, date de la fête de l’indépendance,
il sillonne toutes les rues de Bruxelles pour demander aux djiboutiens croisés
sur son passage de venir faire la fête avec lui et avec ses collègues.
Au bistro de la Gare du Midi, par exemple, il s’est mis à inviter
les quelques Djiboutiens de passage pour évoquer la situation du pays,
la fête du 27 juin, IOG et ses ambitions, la guerre entre les mamassanes
et les fourlabas…

Chehem Bordel ne s’arrête
pas là, il finit par dénigrer l’image de marque de Mohamed
Kadahami et ses années de combat inutiles, le FRUD et ses faiblesses,
Ghedi, Aden Robleh, DAF et le MRD…En bon serviteur, il n’épargne
personne. Il se croit capable de pouvoir diviser les membres de l’opposition
de Bruxelles !!!

Nous lui demandons où
est passé sa dignité d’homme Afar ? Ne pense-t-il pas à
ses frères et sœurs qui souffrent au pays à cause de la
bande de mafia ? N’a-t-il pas du sang Afar dans les veines ? N’a-t-il
pas peur de Dieu ? N’a-t-il pas peur d’être privé d’enfants
comme Ourouba son ami à cause de ses actes ?

Un dernier Message pour
toi Chehem Bordel ou Délégation comme tu préfères
(car on est pas là pour polémiquer sur ton surnom) :

si tu continues à
nuire aux djiboutiens, nous allons te combattre avec toutes nos forces. Nous
allons aussi t’envoyer des hommes pour t’agresser où que
tu te trouves. Même chez Mohamed Said à Molenbeek.

Collectif Afars de la
nouvelle génération. "