05/07/04 (B254) Alhoumekani nous adresse la réponse aux questions qui lui avaient été posées par un lecteur sur notre site.

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Rappel de la question qui avait été posée
04/05/04 (B245) Question à Mohamed Alhoumekani (Lecteur).

Cher monsieur,

Nous avons appris par
des sources sures que votre frère Ali Saleh Houssein Alhoumékani
a failli être déchu de sa nationalité djiboutienne et
dépossédé de tout ce qu’il possède comme patrimoine
dans ce pays. Est-ce vrai ?

Par ailleurs, nous
avons appris que c’était un stratagème d’IOG pour l’obliger
à venir vous rendre visite et vous faire revenir sur vos allégations
dans l’affaire Borrel. Monsieur Ali Saleh Houssein fut ou serait encore à
Bruxelles pour vous convaincre à dire le contraire de ce que vous avez
dit. Est-ce vrai ?

Nous vous demandons
de bien vouloir nous dire un mot sur cette comédie iogienne. Merçi
à vous.

Mohamed Badrhan Eguet.

_________________________ Réponse de Mohamed Alhoumekani

Je répond bien
volontiers à la question (parue sur votre site) qui m’a été
posée par correspondant se cachant sous un nom d’emprunt « Eguet Badrhan ».

Il souhaitait savoir si
la pression exercée par IOG sur ma famille trouvait son origine dans
mon témoignage devant la Justice française. Il s’inquiétait
aussi du fait que mon propre frére serait venu me voir, ici à
Bruxelles, sur ordre d’IOG pour tenter de faire pression sur moi, car son
patrimoine et même sa nationalité étaient menacés
par le régime dictatorial.

Avant de répondre,
j’ai effectué quelques recherches pour savoir qui était cette
personne qui ne s’était pas adressée directement à moi,
mais qui malgré le côté privé du sujet, avait préféré
l’étaler au grand jour dans un support connu pour sa forte audience
dans le milieu djiboutien.

Premiers résultats
: Eguet ne s’ecrit pas de cette maniere et Badrhan est le nom d’une tribu
considérée comme noble et ayant ses racines à Djibouti.
Personne, à ma connaissance, ne porte ce nom.

Il m’ fallu un peu de
temps, mais j’ai finalement découvert votre véritable identité.

Maintenant, je comprends
mieux l’inquiétude de votre frère Safwan à Djibouti.
On dit qu’il a de gros soucis actuellement à propos d’affaires de corruption
dans la societé Marill. Il y a quelque temps, un article ou deux, sur
ce problème, ont été publiés sur le site de l’ARDHD.

Si je me souviens bien,
il était écrit qu’une femme éthiopienne aurait pu être
victime de ses propres agissements. Peut-on en déduire que Safwan vous
utilise, alors que vous êtes en France à Saint-Etienne et à
Nevers ?

Je tiens à vous
rassurer sur ma personne, car je détiens une copie des enregistrements
« audio » des conversations que j’ai eues avec un haut gradé
djiboutien. A l’écoute de ces cassettes, on découvre que ce
haut gradé soutient aveuglément votre frère Safwan. De
plus, il me demandait de faire mon possible pour nuire au Président
Guelleh dans l’affaire Borrel. Manifestement il avait peur des conséquences.
C’est la raison pour laquelle, il s’est senti obligé de faire publier,
toutes affaires cessantes, ces questions.

L’objectif était
de me forcer à réponde rapidement.

Je tiens à ce que
vous sachiez MM. Marwane (à Saint Ethienne) et Mounir (à Nevers)
que j’ai remis les originaux des enregistrements entre les mains de la Justice
française. Ce qui n’est pas du goût du régime qui remue
ciel et terre afin d’en récupérer un exemplaire qui devrait
permettre à IOG d’aller au fond des choses et de se priver des services
de haut dignitaire / gradé, qu’il aimerait peut-être placer rapidement
en retraite anticipée ?

Mohamed
Saleh Alhoumekani.