06/07/04 (B254) Radio Trottoir : des petites nouvelles diplomatiques de la vie quotidienne à l’Ambassade de Bruxelles (Lecteur)

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Note de l’ARDHD
Nous faisons état d’une rumeur, à laquelle bien sur et faute
de preuve tangible, nous sommes incapables d’apporter le moindre crédit.
Nous prions les lecteurs de lire cette contribution avec beaucoup de recul
et de ne pas considérer qu’il s’agit de la réalité, mais
plutôt d’une fiction ou d’un conte qui se déroulerait dans un
autre pays.
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J’offre aux nombreux lecteurs de l’ARDHD, un Scoop !

A.. A… aurait confié,
à l’une de ce qu’elle considérait comme une amie (il faut
toujours se méfier des ‘bonnes copines’)
, que Moussa Chehem aurait
pu lui promettre, ce que l’on appelle, en termes très techniques, dans
le monde très fermé de la diplomatie djiboutienne : une promotion
canapé. Elle aurait même ajouté qu’elle aurait été
engagée à l’Ambassade en 2000, en vertu d’une procédure
semblable.

Certains vont même jusqu’à affirmer que Son Excellence aurait
proposé, par pure charité, de se substituer temporairement à
un époux en difficulté technique.

Il semble confirmé
que Moussa Chehem n’ose pas partir pour Djibouti, alors que tous ses enfants
sont déjà là-bas, durant les vacances. Que craint-il
au fond ?

A-t-il peur de croiser
Guelleh au détour d’une rue et d’être contraint d’engager la
conversation avec lui, sur les résultats qu’il a obtenus à Bruxelles,
comparés aux objectifs assignés par le Grand Chef … ? C’est
vrai qu’il n’a pas bien réussi dans d nombreux domaines (l’opposition
qui se renforce chaque jour, une image de marque qui se dégrade, ..)

Ou, craint-il simplement
de perdre son Passeport à Djibouti et de ne plus pouvoir rentrer à
Bruxelles, après les vacances ? Il a été rapporté
depuis quelques années, des cas étranges, de perte de passeport
et d’interdiction de sortie du territoire, dont la fréquence est aléatoire,
mais souvent en rapport avec l’humeur du Guelleh … ou surtout de son épouse.

Pour ne prendre aucun
risque dans ces domaines, notre grand diginitaire de l’Ordre des Brosses à
Reluire a préféré l’Ile Maurice. Mais pour y faire quoi
? Toutes les études sont concordantes : comme à Moputou, il
n’est pas question qu’il travaille une seule seconde.

Les plus mauvaises langues
rapportent, en effet, qu’il aurait pu s’être rendu au Mozambique, en
compagnie d’une charmante assistante, très efficace. Il est vrai que
c’est un homme qui a besoin sans cesse d’être en relation … avec son
bureau (uniquement ?) et qu’une assistante est nécessaire pour faciliter
les bonnes liaisons.

Les fonds secrets de l’Ambassade,
les dépenserait-il avec sagesse et parcimonie, pour se concentrer exclusivement
sur la promotion du tourisme ?

Tristesse, Tristesse,
Tristesse.

Il est tellement économe
sur les dépenses de l’Ambassade qu’on a même plus de papier blanc,
ni de stylo, ni d’encre pour travailler. Moussa Chehem, c’est notre champion
toutes catégories de l’économie budgétaire. Il concentre
le résultat de toutes les économies pour sa promotion et le
plaisir de quelques élus(es). Et il a raison au fond.

C’est comme au Loto :
beaucoup achètent un loto pour une somme modique et peu gagnent le
gros lot ….. ! A la seule différence, infime certes, c’est qu’à
l’instar de son patron, c’est lui qui tire les numéros et curieusement,
il n’a jamais perdu à un seul tirage !

Face à
cette situation indigne, scandaleuse et dégradante pour l’image de
notre pays, chers amis lecteurs, il vous appartient de réagir.

Un
proche de l’Ambassade à Bruxelles.